Negima Live

« Mais… Mais ! Mais c’est gigantesque ici ! J’vais bien finir par me perdre je le sens d’ici ! »
Voilà le genre d’appréhensions qui se lit souvent dans les yeux, ahuris et émerveillés des nouveaux venus à Mahora. Tout cet espace… Toute cette agitation ! Un arbre géant, des serveuses en rollers, une furie rousse en train de galoper une hermine et que sais-je encore.
« Oh oh oh… »
Un petit vieux en kimono, barbu, avec une espèce de palmier de cheveux blancs surmontant son crâne dégarni, se tient à vos côtés, l’air étrangement espiègle. Il ouvre alors la bouche :
« Tu te demandes bien où tu es tombé mon jeune ami… commence-t-il alors que vous hochez la tête. Bien ! Laisse-moi te présenter Mahora ! »

« Mahora est une importante cité scolaire du Kantô, accueillant étudiants, professeurs et chercheurs du primaire à l’université. Elle offre un enseignement de qualité, dans un cadre de vie plus qu’agréable, et une grande diversité d’activités extra scolaires, de part tous les clubs et associations étudiantes possibles et inimaginables (et elles sont très jolies nos élèves tu sais ;D). Tu pourras profiter de notre immense bibliothèque, sur la petite île là-bas, pour mieux te préparer aux examens puis de fameux festival de Mahora qui brasse chaque année des milliers de visiteurs, et surement autant d’animations !
Bref, tu rentres au collège n’est-ce pas ? Et bien j’en suis le directeur.

Où loges-tu ? Il y a une panoplie d’internats ici, de la petite chambre au 3-4 pièces aménagé. Si tu habites plus loin, tu peux compter sur les tramways et les bus, pas de soucis. Tiens et tant qu’on y est, je te conseille le Chao Bao Zi, le wagon restaurant tenu par des élèves, excellent ! »

Quelques jours plus tard… Vous recroisez le Pépé.
« Monsieur le directeur ! J’ai vu deux gars suspects faire une course sur des… balais ! »

Le vieux fronce les sourcils : « Raaah ! Toujours dans la discrétion… il va falloir sévir, marmonne-t-il dans sa barbe, en levant les yeux au ciel, songeur.
« Comment ? »

« Et bien je vais tout te dire petit privilégié. Mahora est également le siège de l’association de magie du Kansai. Ne me regarde pas comme ça voyons… Les dragons, les fées les baguettes magiques… Tout ça quoi… Il est possible d’apprendre à maitriser les énergies magiques ici-même, tout un pan de Mahora y est dédié. Nous avons des mages très puissants ici d’ailleurs !
Bien que tout le monde puisse apprendre la magie, nous n’avons pas tous les mêmes possibilités et la plupart de l’humanité ignore notre existence. Un jour, une magicienne d’un fort caractère a voulu lancer un gigantesque sort afin de tout dévoiler au monde entier ! La bourrique ! Heureusement qu’on l’en a empêché.

Des mages sont disséminés un peu partout dans Mahora, même au sein des structures « normales ». Car hey, la magie nécessite un apprentissage complet et ce n’est pas de tout ça dont la majorité de nos élèves a besoin pour survivre en ce bas monde. Dans mon collège, c’est mathématiques et histoire-géographie, là. Enfin si tu te montres observateur, tu te rendra bien compte de petits détails surnaturels.

Bon je vais maintenant vous laisser jeune homme... »


Vos yeux implorant, avides de connaissances, l’obligent finalement à continuer son petit récit.
« Bon, as-tu déjà entendu parlé du Mundus Magicus, le Monde Magique ? Évidement non suis-je bête. Contrairement au nôtre (aussi dénommé « Monde Ancien »), la magie y est couramment pratiquée. C’est une terre moins importante en terme d’espèce mais d’une culture et d’une géographie au combien riches. Ah la grande forêt de Cerberas…les ruines volantes d’Ostia… Enfin je m’égare. Traditionnellement, on distingue le Nord, majoritairement peuplé d’humains, du Sud, peuplé essentiellement d’hommes-bête. Oh je te vois les yeux brillants… Comment accède-t-on à ces fabuleuses contrées n’est-ce pas ? Et bien il existe des portails, très peu nombreux, protégés par des barrières magiques qui les rendent quasi-inaccessibles pour qui ne connait pas précisément la marche à suivre. »