nouvelle rencontre (pv Sen)

Rappel du premier message :

Isaya avait décidé de continuer a longer l'Elfia après sa découvrte dans le royaume de l'Est. Cela faisait plusieurs jours qu'elle marchait, sans croiser personne, ce qui lui plaisait beaucoup, goutant pleinement a la beauté et au silence des lieux. Elle était, croyait elle, arrivé d'après ses calculs dans le territoire du centre, aussi décida t elle de s'arreter. Comme d'habitude, elle placa ses alarmes et choisi, aprés sa route de se baigner pour se detendre aussi c'est ce qu'elle fit. Après quelque courtes brasses, elle sortit de l'eau et mangea un morceau. Elle se demandait que faire du reste de sa journée quand une de ses alarmes la prevint mentalement d'un arrivant. On l'avait prevenue que le peuple du centre n'était pas forcémen accueillant avec les étrangers. Un homme,tout d'abord le crut elle, mais a la reflexion c'éait plutot un elfe, bon l'endroit était censé etre pas trop visité donc naturellement elle se demanda qui il était et ce qu'il faisait là. Isaya le laissa s'approcher et attendit , n'ayant pas pour habitude d'engager la conversation... mais toujours prudente...

Moments magiques, étreintes passionnées, amour. Isaya serait bien restée indéfiniment dans le moment présent. Mais Sen devait reprendre des forces, absolument. Elle s'écarta legerement et essuya la larme qui avait coulé plus tot, offrant un grand sourire a l'elfe.

- Tu devrais manger quelque chose, tu es encore pas mal faible et tu dois te reposer. Du moins c'est l'avis du medecin et pour une fois je suis d'accord avec lui...

La courtoisie du peuple du centre n'était pas très connue aussi decida-t-elle de ne pas se rendre au village ,ou en plus elle avait "legerement" forcé l'homme a la suivre, pour prendre de la nourriture. Elle irait chasser, comme avant. Elle était retournée la ou elle avait chassé la premiere fois. Elle débusqua deux lievres et un enorme et drole d'oiseau. Pendant sa chasse, elle avait refait defiler une fois de plus les evenements qui s'étaient deroulés depuis qu'elle avait rencontré Sen. La jeune femme ne lui avait amené quasiment que des ennuis et lui pourtant il lui avait sauvé deja plusieurs fois la vie... Elle se sentait coupable de son état actuel, ce qui était on ne peut plus legitime. Isaya ne voulait pas s'attarder aussi des sa chasse réalisée, elle rejoignit Sen et Math.
Elle depeca les deux lievres et les prepara rudimentairement, elle aurait pu peut etre cueillir des herbes mais elle n'y avait pas pensé sur le moment et faire un nouveau pas sur le coté ne l'enchantait guere. Ils seraient donc nature. La jeune femme alluma un feu et les fit cuire, elle demanda a Math comment elle preferait l'oiseau. Pendant le temps de la préparation elle n'avait pas dit un mot. Si le teint de Sen reprenait un peu en couleur (si on peut dire ca étant donné sa teinte naturelle), il avait encore l'air faible. Une fois les lievres cuits, Isaya imagina deux assiettes qui se matérialiserent et elle les remplit avec les condiments, une part très genereuse pour Sen. Elle donna aussi l'oiseau a la dragonne qui n'avait pas menagé ses efforts.

- Voila, dit-elle avec un sourire, ce ne sera pas un regal digne des plus grands mais c'est bon quand meme...

Elle les regarda un instant puis commenca a manger. Mais n'ayant pas naturellement un gros appetit, elle renonca rapidement a son assiettée. De plus les remords pesaient sur son coeur et malgrè tout l'amour qu'elle avait pour Sen, elle songea a partir pour sa sécurité a lui. Elle se sentait misérable et ne voulait pas ajouter en plus la lacheté et le sentiments d'abandon a ceux qu'elle avait deja retrouvés depuis peu. De plus la jeune femme n'imaginait plus sa vie sans lui et une chose était sure, elle ne le quitterait pas, voulant rester pour toujours a ses cotés. Elle le regardait, ne se lassant pas de son visage, de ses yeux émeraudes, de tout ce qui faisait lui...

Il ne dit rien. L’Elfe laissa faire les choses. Il avait du la lâcher après l’avoir serrée ci fortement dans ses bras frêles. Il aurait voulu ne pas la lâcher, mais elle avait l’air déterminée à le faire se reposer. Comme pour lui donner raison, le fait de rester debout lui était pénible, et ses bras devaient peser une dizaine de fois plus lourd qu’à l’habitude.
Sen avait attendu, patient, comme à l’accoutumée. Il s’était assis, près de Math, et avait mangé pour reprendre des forces. En temps que médecin, il savait pertinemment qu’il allait maintenant devoir attendre pour se rétablir, son corps allait se régénérer de lui-même. Il se sentait cependant très faible. Etait-ce normal ? Il ne le savait pas, mais il espérait bientôt pouvoir bouger et courir à volonté.

Pendant le repas, le Prince mangea lentement, il n’avait pas faim, mais c’était nécessaire pour reprendre des forces. Malgré son appétit que l’on pouvait qualifier d’ « oiseau ». N’osant trop regarder Isaya, il avait son regard plongé dans son assiette. Ses paroles étaient bloquées, il ne savait pas quoi dire, et il doutait de pouvoir parler. Les sentiments qu’il ressentait étaient encore nouveaux, et il ne savait pas ce qui pourrait se passer dans un futur proche.

Par ailleurs il se demandait vraiment comment son frère se comportait dans le château royal ; cela faisait deux jours qu’il n’était pas rentré, et sans aucune raison apparente. Il devait déjà y avoir des patrouilles lancées à la recherche du Prince des Chuseino. Comment allait-il réagir ? Et Isaya ? Restera-t-elle avec lui, un Prince quasiment condamner à rester dans ce pays belliqueux et sanglant ? Partira-t-il pour la suivre ? Pourra-t-elle rester au palais en tant qu’étrangère, et surtout femme avec du sang « non noble » (selon les critères d’Umak).
Tant de question… Sen secoua la tête comme pour les faire disparaitre de ses pensées. Ses cheveux ondulèrent et balayèrent l’air pour se mettre dans un désordre impressionnant lui barrant la vue. L’Elfe posa son assiette vide avec délicatesse sur l’herbe, et essaya de son coiffer tant bien que mal sans miroir. Il constata avec dégout qu’il était sale. Sa peau était partiellement recouverte de terre forestière sèche, ses cheveux étaient plutôt gras et emmêlés, surement du à l’effort de la course à la suite des rebelles de Brom et de la bataille contre l’Ombre, de plus, ses vêtements de soie, n’étaient pas mieux, du sang sec les maculés, son sang, celui de l’Ombre et aussi celui d’Isaya.

Le jeune humanoïde leva alors ses yeux émeraude vers celle qui était assise devant lui. Il la contempla un instant, croyant qu’elle était un rêve impossible. Elle était magnifique. Son regard semblait un puit profond d’améthyste dans lequel Sen aurait voulu sauter. Ses habits étaient aussi tachés. Il laissa ensuite son regard vagabonder aux alentours. De grandes plaines vertes si accoutumées au dragonnier s’étendait à l’horion. Une petite cité d’où de la fumée se dégageait siégeait au nord-ouest. Cette ville était inconnue à Sen, mais il se doutait que l’Elfia y coulait, et que plus au nord, voire au nord-est, de l’eau était facilement accessible. Allait-il pouvoir y aller à pied ? La distance l’en séparant devait être de quelques kilomètres…
L’Elfe sentit soudainement de l’énergie s’immiscer dans son corps. Cette énergie, il la connaissait, c’était celle de Math, la dragonne de Saphir. Elle lui redonnait des forces grâce à leur lien de dragonnier. L’échange était très lent et apaisant.
Toujours faible, il essaya de se lever, et avec une forte dose de volonté, il se leva, vacillant. Il ricana quelques secondes, se moquant de lui-même et de son état déplorable et ridicule. Il ouvrit alors la bouche pour demander une chose à Isaya qui s’était levée, surement de peur qui ne s’écroule. Puis il articula avec difficulté sa question, d'une voix faible.
-S’il te plait Isaya, pourrais-tu m’amener à l’Elfia au nord d’ici ? Je pense que je suis loin d’être présentable. En plus, de l’eau fraîche me vivifierait surement…

Isaya regardait l'elfe qui lui faisait face, songeant a l'avenir sérieusement, envisageant la suite des evenements. Sen était le prince du royaume, donc logiquement il deait vivre au chateau. La jeune femme avait entendu pas mal de rumeurs courant sur le compte du roi, mais celle qui revenait le plus était celle diasnt qu'il était un tyran cruel et qui meprisait les autres. Elle suivrait Sen quoiqu'il arrive mais elle savait qu'elle ne pourrait aller au chateau... Comment faire ? Oh il y avait plusieurs possibilités mais certaines étaent inenvisageable et quant aux autres elle n'allaient pas etre facile a réaliser. Pff que c'est compliqué, decidemment elle n'aimait pas les choses simples. Sortant de ses pensées, elle vit Sen essayer de se recoiffer et devant ses efforts, elle ne put s'empecher de sourire. Elle souriait également en songeant qu'elle ne devait pas etre mieux et c'est pourquoi elle n'essayait meme pas de se coiffer sachant qu'elle n'y arriverait pas sans eau et elle avait eu autre chose a faire auparavant. Ses vetements devaient etre le reflet de ceux de Sen, déchirés par ses combats successifs, tachés par la terre et le sang, troué par le voyage. aussi quand son amour proposa de se baigner dans l'Elfia et accepta songeant qu'elle en profiterait aussi.

- Bien sur, dit-elle, et je ferais de meme un peu plus haut, mais Math tu pourras rester a sa proximité ?

Cela dit Isaya prit sen dans ses bras et toucha la dragonne ( pour aller toue ensemble) et les transporta sur les rives du fleuve au nord. La jeune femme les laissa et remontant plus en aval, elle chercha de la saponaire, en trouva et décida de commencer par nettoyer ses vetements et de les laisser secher pendant qu'elle se baignerait. Isaya ayant fini sa premiere tache, elle se laissa glisser dans l'eau fraiche, laissant les ondes courir sur sa peau. Elle se lava rapidement puis se laissa porter par le courant descendant. Jugeant qu'elle avait assez profité, elle rejoignit la rive et récupera ses affaires, jugeant au jour et au net si elle pourrait les recuperer avec un peu de couture mais apparemment non, elle devrait aller en ville, se qui ne la rejouissait guere. La jeune femme les renfila cependant, laissant sa tunique imaginée se dissiper. Elle dessina un peigne et tout en se redirigeant vers Sen demela ses longs cheveux. reprenant le cours de ses précédentes pensées, qui occupait maintenant une grande partie de son esprit jusqu'a ce qu'elle ait resolu ce probleme...

Sen, après avoir été gentiment transporté par l’étrange pouvoir de sa bien aimée, était maintenant debout, devant le plus grand fleuve du continent. Math s’était allongée dans l’herbe tendre de la rive, sous un grand arbre. Isaya était partie en amont.
Sen enleva son habit de soie déchiré par des sillons causé par les flèches, constata avec effroi que de nombreuses marques de coupure lui recouvrait le corps, il se dit qu’il se guérirait quand il sera remit, pour le moment, il ne devait pas dépenser son énergie, enleva ensuite le gant d’Ambarinal et ses chaussures qu’il posa sur le sol près de l’eau et finalement plongea dans l’eau qui trouva fraiche, même très fraîche.

Il se débarrassa de la souillure qui recouvrait son corps, et nettoya ses cheveux le mieux possible. Sous l’œil attentif de la dragonne, il nagea un peu, mais rapidement épuisé, il revint au bord. Il s’assit près de Math, au soleil, et se laissa sécher, essayant de démêler ses cheveux maintenant humides.

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pas d'inspi >.<]

Isaya arrivait près de Sen au moment ou elle achevait d'enlever le dernier noeud de ses cheveux. Bon maintenant qu'ils étaient a peu prés presentables, trouver des habits serait approprié. Elle s'approcha de son amour et s'assit a ses cotés. La jeune femme laissa le silence s'installer un moment puis prit doucement la parole.
- Comment te sens-tu ? Fut la premiere chose qu'elle demanda bien qu'elle sut qu'il faudrait plus d'un bain dans l'Elfia et si peu de temps pour que Sen recupere totalement.
Isaya le regarda un instant jugeant l'état de ses vetements, de sa fatigue, puis elle jeta un coup d'oeil a Math cherchant un appui pour ce qu'elle allait dire, se souvenant de la reaction que Sen avait eu lorsqu'elle avait appris qu'il était le prince.
- Il faudrait envisager la possibilité d'aller en ville tu ne crois pas ? Je suis au mieux ici avec toi et je n'ai pas envie que ca change, mais tu es fatigué et un lit serait bien pour toi, ainsi que des vetements pour nous deux d'ailleurs. Car ceux que nous avons sont quelque peu... défraichis. Mais j'ai conscience que si on va en ville, on va certainement te reconnaitre surtout que des gardes doivent te rechercher depuis le temps et cela entrainerait que tu retournes au palais...
La voix de la jeune femme s'était un peu étiolée sur les dernieres paroles, mais elle n'avait pas fini.
- Et au palais le roi n'acceptera pas une vagabonde, comme moi.
Ses yeux s'étaient noyés dans ceux émeraudes de l'elfe.
- Mais je ne te quitterais pas, jamais, quittes a tous les affronter. C'est pourquoi je te demande ton avis sur la question. Je ferais tout ce qui est necessaire et tout ce que tu voudras...
Isaya attendit après ce monologue la reponse de celui qui s'était emparé de son coeur.

Sen ne réfléchit pas longtemps pour répondre. Il savait à l’avance ce qu’il allait répondre, mais le formuler deviendrait plus difficile … Sa gorge se serra. Son ton était solennel et fort, sa voix venait du cœur.
-Je … je ne veux pas y retourner … pas sans toi. Cela fait bientôt un siècle que j’y habite, et même en étant prince, mes libertés sont quasi nulles. Quand tu m’as vu pour la première fois, hier, vers midi, j’avais fugué le palais … je pensais bien sur revenir, mais depuis justement cette seconde ou je t’ai vu… pourquoi y retournerais-je ? Je n’y ai pas d’ami, je n’y ai pas de famille, je n’y ai qu’un frère dont toutes les actions sont les plus horribles possibles, et je n’ose même pas le contredire… Par ailleurs, je suis censé être destiné à diriger ce territoire plus tard, et je n’y tiens pas.
Comment pourrais-je voyager, voir, et découvrir des nouvelles terres ; le monde, en étant cloitré entre quatre murs ?
Comment pourrais-je attendre et espérer des jours durant quelque chose que je sais impossible ?
Comment pourrais-je encore vivre prisonnier dans cette ville, après t’avoir connue ?
Comment pourrais-je vivre, en sachant que tu es loin de moi ?
Comment pourrait-on vivre ensemble en étant séparés ?
Comment pourrais-je accepter de vivre notre Amour en cachette ?
Je crois que je peux m’abstenir de répondre à ces questions. Mon avis, tu le veux, et je te le donne : je ne veux pas retourner dans ce palais, et je ne veux surtout pas te quitter !
Je n’ai pas peur, je ne sais peut-être pas ce que me réserve l’avenir, mais j’ai bien l’intention de le vivre selon mon espérance. Tout peut se produire, je ne te laisserai pas.
Son monologue vivant s’arrêta, il regarda alors Isaya, dans les yeux. Il admira un instant ses magnifiques pupilles améthystes, puis sourit et plaisanta pour détendre l’atmosphère pour le moins étrange qu’il venait de créer :
-Hé oui, tu ne vas pas te débarrasser de moi d’aussi tôt ! Je ne te lâche plus. Par ailleurs les problèmes que tu soulèves ne sont pas de véritables problèmes, il doit y avoir des solutions simples, non ?
...

Si la reponse de Sen n'était pas celle qu'Isaya attendait, elle n'en fut pas moins heureuse, ses paroles l'emporterent dans un vrai tourbillon. Malgrè le sérieux du monologue, plus l'elfe avancacait, plus le sourire de la jeune femme s'aggrandissait et ses yeux se couvrirent d'un leger voile. Quand il s'arreta, elle lui dédia son plus beau sourire. Elle laissa un court instant s'écoulait avant de repondre.

- Je ne comptait pas le moins du monde me debarrasser de toi, pas le moins du monde. Je viens d'avoir une idée. Si tu veux vraiment découvrir le monde, si tu veux venir avec moi, ben on a qu'a partir. On va chercher des vetements de la nourriture dans un tout petit village et on part. Partout dans le monde.

Elle attedit la reponse de son compagnon, silencieusement, au bord de l'Elfia ou tout a commencé.

Suite : https://le-monde-de-mysteria.forumactif.org/l-epave-de-la-licorne-aux-yeux-d-or-f119/retrouvailles-sen-pv-isaya-t312.htm#8745 =p

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