Mystéria
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 « Thieves & Beggars » LIBRE .

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MessageSujet: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeDim 4 Jan 2009 - 16:37

    " Lorsque la nuit tombe ... "
    La nuit est tombée depuis déjà quelques heures sur la ville. Les paysans sont rentrés chez eux, les nobles sont partis dîner chez d'autres personnes riches. Les rues sont vides, ou presque. Les rues anciennement éclairées deviennent sombres et dangereuses. Les marchands et les paysans sont maintenant remplacés par les voleurs et les mendiants. Des personnes a qui il ne vaut mieux pas parler, et encore moins passer devant. Sans âme et sans cœur, ils pillent ou tuent les passants, juste pour quelques pièces. De quoi payer une choppe de bière. Les auberges, à la nuit tombée, ne sont plus recommandées, la bonne population les fuie, craignant une bagarre qui finirait en marres de sang. Quand la nuit est tombée, la violence et la force sont les maitres. L'alcool rend les personnes féroces et agressives, on s'étripe pour un rien. Les jeunes filles ne fréquentent plus les rues à ces heures perdues, craignant d'être violer par une bande de mal-propres. Les ruelles sont vides. On aperçoit que des ombres, camouflées dans des trous, des failles, et prêtent à vous bondit sauvagement dessus pour vous égorger, et vous laisser croupir là, en attendant qu'au petit matin une patrouille vous découvre. Car en effet, la nuit, la sécurité n'est plus assurée. Même les soldats tremblant devant ces barbares, et préfèrent ne rien assumer, rester à la caserne pour se souler. Lorsque la nuit tombe, l'insécurité règne. Il ne faut compter sur personne pour survivre, et rester en vie ...

    " Ici ou ailleurs, quelle importance ? "
    Et pourtant une jeune femme traversait les ruelles, ses cheveux blanc-argentés illuminant l'ombre. Les nuages envahissaient le ciel, rendant cette personne sombre et mystérieuse. Qui était-ce ? Un mendiant, un briguant ? Ce ne serait pas étrange ... Un instant la lune, pleine, fit son apparition. Et on put découvrir une belle silhouette, fine et gracieuse, qui se mouvait dans les rues à la manière d'un félin, vif et rapide. Elle portait une longue armure, s'arrêtant au niveau de ses cuisses sur les cotés, et au niveau des genoux pour le devant et le derrière. Elle portait aussi des hautes bottes, arrivant jusqu'aux genoux, en cuir, symbole des voyageurs. Sur son dos, un bouclier et une épées, en partie dissimulés par ses longs cheveux. Son regard vert émeraude tranchait avec sa peau blanche. Un regard puissant et sauvage. C'était, on l'a deviné, une jeune fille. Mais que faisait-elle dans ces ruelles, alors que l'insécurité planait ? Mystère ... On devinait que cette personne avait fait un long voyage, et qu'elle n'avait pas peur des ombres qui se mouvaient lorsqu'elle passait devant elles. Elle n'avait donc peur de rien ? Elle était donc aussi courageuse que ça !? C'était ce que l'on pouvait penser.

    " Ne jamais se fier aux apparences. "
    Le passage de cette jeune fille dans les rues fut très vite connu pour les brigands et les voleurs du coin. Ils la regardaient passer, le regard pétillants et avec un sourire malsain aux lèvres. Mais personne n'agissait. Peut-être attendait-il le bon moment ? Surement .. En tout cas la Demoiselle ne les avait pas remarquée, ou alors c'était ce qu'elle leur faisait croire. Elle continuait de marcher, ses pas résonnants sur les pavés défonçaient par le temps. Et ce qui devait arriver arriva. Un petit groupe de brigands arrivèrent, lui bloquant le passage. La jeune fille s'arrêta, les toisant de la tête aux pieds. Sales, armés. Des brigands quoi ... Un des hommes s'approcha, surement le chef. Il tenait un long couteau dans sa main droite. « Tout doux ma belle demoiselle, nous ne te ferons aucun mal » Cette phrase sonnait si mal que la jeune fille ne put s'empêcher de sourire. Des piètres menteurs, en plus .. Elle répondit simplement, d'une voix distante et froide. « Laissez moi passer bandes d'imbéciles, ou vous risquez de le regretter amèrement » Cette phrase eut pour effet de faire rire les voleurs. Non mais depuis quand une jeune fille pouvait, d'apparence frêle et innocente, pouvait-elle leur faire le moindre mal ! Le chef eut pour simple réponse de hocher les épaules, et, comme pour la défier, fit un pas vers elle. La jeune fille murmura simplement : « Tant pis pour vous » et sortit de derrière son dos une longue épée, qui étincela au contact des rayons de la lune. Les brigands parurent surpris, et reculèrent d'un pas. Tous sauf le chef, qui, décidé, pensait que la fille l'avait volé, et qu'elle faisait tout ça pour leur faire peur. Il s'approcha encore d'un pas, puis bondit sur elle, de manière à l'immobiliser. Il n'eut même pas le temps de la toucher. L'épée lui avait traversé le cœur, et la mort fut imminente. Le chef n'eut même pas le temps de réaliser qu'il était mort, et il gardait encore ce sourire malpropre qui en disait long sur ses pensées. Les autres brigands virent toute la scène, et s'enfuirent en courant, laissant leurs armes sur place. La jeune fille retira son épée du corps, la nettoya, puis la rangea dans son fourreau, dans son dos. Elle les avait prévenue, tant pis pour eux. Tranquillement elle reprit son pas, et entra dans une auberge nommée " L'auberge de la grande tour ". Elle poussa la porte massive, qui émit un léger grincement. A son entrée, les voix déliées par l'alcool se turent, tout le monde se figea. La jeune fille toisa la clientèle, puis alla s'assoir à une table, dans un coin, près d'une fenêtre. Ils avaient dut voir la scène par les fenêtres, et assister à la mort du voleur. Tant mieux .. Au moins ils ne lui causeraient aucun problème.
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Yélos
Roi humain de l'Ouest
Yélos


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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeLun 5 Jan 2009 - 23:38

Ce soir là, quelqu'un marchait, sa longue cape noire volant sous sa nervosité, le long de la grande route menant à la capitale Ouest. Ce chemin était largement pavé de ces pierres usées par les chevaux et charettes qui passaient dans la journée et à force de multidute, les déformaient. Usées ? Oui. Mais la fine pluie qui avaient déposé délicatement ces lègere ondes leur permettaient de refléter paisiblement la tendre lumiere nocturne qu'offrait cette nuit sombre. Cette homme ? Qui était-ce ? Seul, à marcher sur ce dallage menant à la grande tour que l'on pouvait déjà distinguer. Il portait un large manteau noir, arborant un vaste capuchon. On ne pouvait le reconnaitre. Qui était-il ? Même lui ne le savait pas trop. Que faisait-il ? Ils fuiyait comme tous les soirs jusqu'au levé du jour ! Ses pas retentissaient sur les pavés flamboyants, sous le pas de ces bottes noires qui résonnaient le long de la route. Il avançait dans le noir, ses yeux dévisageaient la grande ville du regard, elle, si bruyante, elle, si rutillante. C'est ce qu'il n'aimait pas d'ailleurs. Alors pourquoi venir ici ? Toujours ces questions qui tournaient dans se tête, ne trouvant principalement et souvent aucune réponse, à par une ! Partir ! Partir loin de son palais ! Il n'aimait pas beaucoup celui-ci, pas qu'il n'était pas beau, car ce chef d'oeuvre de l'architecture était l'une des merveilles de son royaume. Mais plutôt le monde qui y était, oui, quitter ce monde, qui tournait sans cesse autour de lui ? Pourquoi ? Il le savait. Ce jeune homme, c'était le Roi, le Roi de l'Ouest. Il ne l'avait pas demander, il était peu aimé, tout sa jeunesse, il avait grandit dans l'espoir du peuple, dans l'espoir de mieux succéder à son père et d'être un Roi bienvellant et non tyrannique comme était son père. C'est pourquoi il marchait loin, ce soir là, il avait choisit la grande tour. Enfin, il y arriva face à la grande herse auquel, au pied, ils dormaient, les sentinels de nuits. Un soupire de désespoir s'écrvit dans le boir et le froid de la part du jeune homme, il se disait ¤Quel royaume ? Quelle Capitale ? Tout n'est rien...¤ Il s'avança brusquement, passant les gardes sans rien dire, passant la grande herse grande ouverte, sa cape volant légerement dans la nuit. Le son de ses pas miroitait, se réfléchissant sur chaque mur. Un léger vent s'égouffra dans les ruelles, n'ébranlant pas le moins du monde le jeune homme qui continuait à marcher. Soudain, il s'arrêta net, un corps, ensanglanté, là, au mileu de la rue. Apparement c'était un homme, assez fat, lamentable... Le Roi s'avança vers lui, le pas lourd, il prit le col de l'homme, et le regarda. Mort. Il le lacha sur la bas coté de la rue, dans le caniveau, là ou il aurait dû être, ce violateur ? Il ne méritait que ca, sa tête le trahissait fortement, et cela, le jeune homme ne pouvait supporter les gars dans son espèces, pour lui, ces gens là, ca ne méritaient pas de vivre. Il ne daigna même pas de la poser, il relacha violement dans le canal qui maintenant, écoulé d'odeur du sang. Cette odeur ! L'homme l'avait déjà sentit tant de fois sur les champs de batailles dès sa plus tendre enfance, l'avait déjà sentit le long de ses joues juvéniles qui ont été forgé dans cette eau vermeil, dans cette soullure. Yélos leva les yeux, il était face à une auberge, dont des sons de verres, et puanteur d'alcool se dégageaient. Des gens le regardèrent à la fernêtre, quand le jeune homme leur lancèrent un regard froid, il tournèrent leur vue et se replongèrent dans leurs pintes inachéves...


[Tu écris super méga bien *_*, en tout cas, je sais que sur ce forum, nous avons 2 écrivains d'éxception, toi et Ellana =D]
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeMar 6 Jan 2009 - 11:36

[ Merci . Je trouve aussi que Ellana écrit super bien. *__* En tout cas ce que tu fais est très aussi. Wink ]


    " Une voyageuse dans la ville. Qui est-ce ? "
    Les regards se tournaient vers la Demoiselle assise au fond de l'auberge, face à la fenêtre, seule. C'était une inconnue, une étrangère. Ses allures, son apparence physique, ses armes ... On ne fabriquait pas ça ici. Ni sur le territoire de l'ouest, ni sur aucun autre territoire de Mystéria. Mais alors d'où venait-elle ? Toutes les conversations étaient sur son sujet. Tout le monde faisait des hypothèses, certains allant même jusqu'à dire qu'avec son teint clair elle ressemblait à un ange. Un ange de la guerre capable de faire triompher le royaume. Bien entendu ces gens là ne parlait pas très silencieusement, si bien que la jeune fille entendait très bien leurs paroles. Alors comme ça c'était un ange ? Ba voyons ... Ces paroles réussirent tout de même à la faire un sourire. Un petit sourire en coin, discret. Elle aimait écouter ces gens, voir comment ils la voyaient, ce qu'ils pouvaient dire d'elles. C'est fou comment les étrangers devenaient sujets principaux dans les conversation. Il fallait toujours que l'on sache d'où venait la personne, ce qui l'avait poussé à venir ici. Mais jamais au grand jamais ils ne trouvèrent la raison exacte de se qui l'amenait ici, tout simplement parce qu'elle était simple. C'était une voyageuse, voilà tout. Elle sillonnait les routes et les villes à la recherche d'un territoire qui lui conviendrait, où elle pourrait élire domicile. Tout ce qu'elle voulait, c'était vivre sa vie en toute liberté, dans la nature. En liberté et dans la nature, elle ne demandait pas plus ... Mais alors pourquoi était-elle dans cette ville ? Ici on était loin d'être en pleine nature sauvage ! Tout ce qu'il y avait de sauvage, c'était les hommes ivres et armés qui vagabondaient dans les rues. Ce n'est surement pas ce que recherché la jeune fille .. Alors sa venue ici restait un mystère ... Un mystère que beaucoup voulaient élucider. Pourtant ils ne faisaient que de lancer des regards dans sa direction, ne trouvant pas le courage d'aller la voir. Les hommes étaient lâches. Autant ils pouvaient faire les beaux, autant savoir qu'il y avait une tueuse dans la salle les empêcher d'aller la voir. La peur, voilà tout. La peur de mourir. La peur de ne plus pouvoir boire.

    " Un regard vert étincelant traversant la vitre. "
    Une ombre traversait la nuit. Une ombre plus sombre que la nuit. En regardant par la fenêtre, la jeune fille le découvrit. Une personne, dehors. Il lui était impossible de le voir, et encore moins de le reconnaitre. Et de toute manière comment aurait-elle bien put faire ? Elle était une étrangère, une voyageuse, on l'avait bien compris. Les gens d'ici lui étaient totalement inconnu. Elle ne connaissait rien de leur coutumes. Elle avait juste entendant, quelques heures plus tôt, par une bande de voyous ambulants, qui ne parlaient d'ailleurs pas très silencieusement, qu'ils comptaient assassiner le roi. Eileen ne les pas spécialement crut, car en voyant leurs vêtements, leurs armes, et leurs manière de parler et de gesticuler, elle doutait qu'ils soient capable déjà de rentrer dans l'enceinte du château. Mais au moins elle savait que le territoire était gouverné par un roi, ce qui était déjà pas mal. En tout cas la personne qu'il y avait dehors l'intriguait au plus haut point. Se faufilant dans l'ombre, elle savait très bien se camoufler. Ce n'était en rien un briguant ou un voleur. C'était beaucoup plus. L'ombre s'arrêta devant le corps inerte du chef. Il le souleva et le balança dans le canal. Qui était dont ce sombre personnage ? Un assassin ? Sa longue cape, avec le grand capuchon, pouvait lui faire avoir cette idée. De plus, il se mouvait avec précision et rapidité. Encore quelque chose qui lui faisait penser à un assassin. Dans sa vie Eileen en avait déjà vu, et avait même, un jour combattu. Les combattre ne sont pas très dur en général. Le plus dur et déjà de les trouver, ou du moins de repérer leur présence. Car en général ils ne se font pas voir, se contentant de vous empoisonner, ou alors de vous lancer un petit couteau en pleine gorge. Les repérer et déjouer leur première attaque, voilà le plus dur. Après il suffisait d'aller au contact, et après c'était beaucoup plus simple. Son visage était presque collée à la fenêtre, tellement qu'il y avait de la buée. Elle dut, pour au moins la dixième fois, passer sa main sur la vitre pour la rendre plus transparente, et pouvoir continuer à regarder cet assassin présumé. Bien sûr cela pouvait ne pas être un assassin, mais, vu ses attitudes, il valait mieux penser comme tel. Au moins elle ne se ferait pas surprendre ...

    " L'alcool délie les langues, mais la sienne ? "
    Les conversations tournaient toujours autour de la voyageuse quand elle arrêta de regarder par la fenêtre. Elle reporta son attention sur la salle. Quelques personnes la regardaient toujours, de leur yeux grand ouvert et de leur figure toute barbouillait par la boue et la bière. Ils étaient totalement soûl ... Et, vu comment tournait les choses, ils n'étaient pas près d'arrêter. Elle remarqua une jeune serveuse, de quinze ans peut-être. Elle se faufilait à travers les tables, son plateau en bois dans les mains. Cette jeune fille était assez jolie, avec ses cheveux couleurs de paille et ses yeux d'un bleu profond. Elle servait les boissons dans toute la salle. Elle devait être ici depuis assez longtemps, vu avec quelle rapidité elle savait se faufiler avec les hommes. Elle savait anticiper leurs gestes brusques, pour ainsi ne pas renverser son précieux plateau. C'était la seule serveuse dans la salle. Son patron devant être dans la salle d'à côté pour tenir les comptes. En passant, la jeune fille se faisait quelque fois sifflaient, des ivrognes allant même jusqu'à lui toucher les fesses. Répugnant. La jeune file avait un sursaut se dégageant tel un poisson qui ne voulait se faire prendre dans un filet, et elle continuait ainsi, toute la soirée. La voyageuse lui fit un geste de la main, et la serveuse accourut, quelque peu impressionnée par cette Demoiselle au regard vert émeraude. Pour l'accueillir, et peut-être la rassurée, celle-ci eut un sourire aimable et bienveillant. La serveuse lui rendit son sourire, timide. Eileen commanda une bière, et sortit de sa poche une petite bourse, ou elle lui donna deux pièces. Une pour la bière, l'autre pour elle. La serveuse la remercia, et courut lui chercher sa bière, tout heureuse de sa cagnotte. Elle lui rapporta rapidement sa bière, allant même jusqu'à lui faire une courte révérence. Peut-être que la patron lui avait apprit à la faire pour remercier les clients, enfin bon là n'était pas l'importance. Quand l'inconnue regarda à nouveau par la fenêtre, l'ombre avait disparut. Envolée. Mais pour aller où ? Mystère ...
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Yélos
Roi humain de l'Ouest
Yélos


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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeMer 7 Jan 2009 - 19:05

Le jeune homme, toujours dans l’ombre de la rue, ses pensées sombres, ses allures noires, était immobile, la cape au vent. Il sentait cette odeur régnant à présent dans la ruelle, ce cadavre, ce corps inerte qui procurait cette senteur ensanglantée. Ceci ? Ce sang ? Qu’était-ce pour ce jeune homme ? C’était sa vie, sa jeunesse, auquel il avait passé son temps sur les champs de batailles de son père, a admiré le spectacle sanglant, ce spectacle de cris, de gémissement, de haine. Voilà dans quelle atmosphère avait grandit Yélos, une atmosphère de sang ! Que son père lui avait obligé à vivre, il n’avait fait que cela toute sa jeunesse, regarder les scènes macabres de guerres qu’entreprenait son père et apprendre l’art du combat. Le jeune homme en est devenu un expert, il le maîtrise à merveille, cet art que l’homme n’a de cesse de poursuivre. Yélos, dans sa plus tendre enfance était déjà un combattant exceptionnel, de tel que son père l’obligeait à combattre des guerriers de tout le territoire pour apprendre à survivre, si il n’était pas assez fort ? Pas grave, Yélos mourrait… Mais il n’avait jamais perdu, pas un seul combat, certes certains étaient plus difficiles que d’autres, mais il s’en sortait toujours. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est une machine de guerre née, au pouvoir magique destructeur et à la maîtrise parfaite de toutes armes existantes. Voilà ce qu’avait été sa jeunesse, une enfance de sang, sans amour ni cajoleries, une enfance ou il n’eut qu’un apprentissage d’assassin. Au début de son enfance, c’était un enfant sage, cajolé et protégé par sa mère, qui ne voulait pas qu’il devienne guerrier. Mais à la mort de sa mère, sous la tutelle de son père, il devint ce combattant, au début, ça avait été dur de tuer pour lui, il ne voulait pas. Mais à force de coup de fouet, de mauvais traitements de son père, il avait appris à devenir cette machine à tuer et maintenant il pouvait le faire sans scrupules ni remords…

Soudain, le jeune homme sortit de ses pensées, éveillé par une ombre derrière la fenêtre de l’auberge, une personne qui le regardait et qui essuyait la vitre sale avec effort pour pouvoir le distinguer à travers la buée que procurait l’effervescence de l’auberge. Par instinct, Yélos ne resta pas là, furtivement il se plaque contre le mur d’où l’observé l’inconnu et se rassura en se disant juste que c’était juste par ce qu’il l’avait vu avec ce corps, ce cadavre, quoi de plus normal que de regarder ?… Il l’oublia quelques instants. Ses pas raisonnèrent le long du mur de la taverne mal fréquentée, pour arriver au seuil des marches de l’entrée, éclairé par la rutilance de l’intérieur de l’auberge qui s’immisçait sous la porte. Celle-ci grinça sous un geste muet de Yélos. La lumière de l’auberge s’installa quelques secondes dans la rue sombre et à présent macabre depuis peu, mais disparut en peu de temps sous le claquement vif de la porte par un courant d’air froid de cette saison hivernale. Yélos regarda l’intérieur de la taverne, son regard passa de droite à gauche, il n’y avait des hommes à table, ivrogne. Au fond, le bar auquel le patron comptait la caisse. Tous les regards étaient fixaient sur le jeune homme, tout le monde se scrutait, plus un bruit planait dans la pièce chauffée par l’alcool. La serveuse s’avança vers l’homme vêtu de noir un sourire aux lèvres et lui fit la bise avec une parole calme et presque en murmurant : “Bonsoir, ça faisait longtemps, tu viens il y à un table là-bas prés de la fenêtre”, Yélos lui répondit par une petite révérence et un sourire de façade. Cette adolescente aux magnifiques yeux bleus céruléens et aux cheveux blonds, presque paille, était élégante, belle. Yélos l’a connu depuis peu, dans cette taverne, où elle servait, c’était devenue une amie chère. Yélos avait appris qu’elle travaillait ici pour nourrir sa pauvre famille pendant l’hiver, mais ce travail n’était pas très appréciable pour une jeune femme comme elle, c’est pourquoi, il la protégeait comme une petite sœur. Mais elle savait peu de chose de Yélos, elle ne savait même pas que c’était le roi de l’Ouest. Ce Roi, peu de gens le connaissait, le peuple ne l’avait jamais vu, à croire que c’était une légende, des rumeurs couraient sur un Roi assoiffé de sang, maître de la destruction, mais ? En ce moment, il n’y avait pas de combats c’était plutôt calme. Existait-il aux yeux du peuple Ouest ? Oui, mais il ne le connaissait pas, il avait la réputation d’une brute dans le peuple, pourtant, le royaume de l’Ouest était prospère et il n’y avait pas trop de pauvres. C’est juste qu’en hiver, bien sur, il y avait moins de travail, c’est pourquoi les hommes restaient souvent dans les auberges de leur village…

Quand le jeune homme commença à marcher vers la table indiquer, les conversations reprirent, les têtes se tournèrent mais les yeux restèrent figés sous des mots planant : “C’est qui celui-là ?” et bien d’autres expressions familières. Bien sur, ce n’était pas sa cape, son grand manteau noir et son capuchon qui redescendait très bas sur son visage qui aidaient dans cette situation et n’éveilleraient aucune question de la part de ces malfrats qui restaient à boire jusqu’à ces heures indus, mais Yélos n’en avait que peut à penser là-dessus, il ne voulait ni être vu, ni être reconnu par les quelques chanceux qui auraient pu l’identifier. Il voulait être loin de son château pour la nuit. La cape volant entre les tables, Yélos s’avança vers la petite table qui avait été soigneusement nettoyé par Mina, c’est ainsi qu’elle s’appelait. En avançant, ses yeux reconnurent la silhouette qu’il avait aperçue à travers la fenêtre, il s’avéra que c’était une charmante jeune femme, assez jolie, et qui n’avait pas l’air d’être une habituée, mais il en tint que peu compte. Il espérait qu’elle ne ferait pas attention à lui et qu’elle ne l’aurait pas identifié en tant que l’homme de la rue, mais c’était très peu probable, il n’y avait pas de nombreuses personnes à porter de large manteau noir avec un grand capuchon. Yélos traîna la chaise avec délicatesse et s’assit à la table que lui avait indiquée Mina. Puis elle arriva avec son plateau, le sourire régnant sur son visage, contente de voir son ami, qui lui était assez mystérieux mais auquel elle tenait beaucoup. En s’avança, des sifflements envieux entouraient la jeune femme, et quelqu’un lui pelota les fesses, un rire général se fit entendre sous la gène qu’avait produit cela à Mina. Soudain, la voix de Yélos se fit entendre avec un air nonchalant et insistant : “Je vous prierez de ne plus jamais recommencer cela”, le jeune homme n’avait pas l’habitude de parler, à un tel point que le timbre sombre de sa voix aurait pu le surprendre lui-même, il parlait qu’en nécessité ou en cas de mécontentement. L’homme visé se leva, n’ayant pas envie de se faire rétorquer et croyant que ce n’était pas un inconnu qui allait l’empêcher de se faire plaisir avec une jeune fille. Sous ce geste, des yeux rouges apparurent sous le capuchon du jeune homme, un rouge sang, un rouge de terreur et de haine, comme deux yeux ressortant dans l’ombre de sa large capuche. L’ivrogne fut pétrifié sur place, il ne pouvait plus parler. C’est terrifié par la peur, qu’il courut dehors en criant au diable… Les autres ? Ils n’osèrent plus regarder le coin dans lequel était Yélos, le silence régnait. Mina s’avança vers Yélos, le sourire aux lèvres, mais un peu gênée de la situation qui venait de se produire. Plus personne n’osait profité du passage de Mina dans les rangs… La jeune femme marchait et arriva à Yélos, elle l’embrassa sur la joue pour le remercier grandement de ce qu’il venait de faire, au moins, elle était sure d’être tranquille pour un bon moment. Mina déposa un verre sur la table de Yélos et dit : “Merci… Voilà ton verre. Désolé mais je dois aller préparer quelques plats en cuisine”. Avant que Mina ne parte en cuisine, Yélos lui dit avec une voix assez rassurante et en lui tendant un bourse : “Tiens, pour toi et ta famille”. Mina se précipita entre les rangs de table, un grand sourire régnait sur ses joues et entra dans la cuisine, elle ne voulait pas faire attendre les commandes. Quand elle fut rentrée, des conversations discrètes reprirent dans l’auberge, sauf dans le coin de la fenêtre où étaient assis Yélos à sa table et l’inconnu à la sienne, face à la fenêtre qui dévoilait les ténèbres qui régnait dehors…


Dernière édition par Yélos le Sam 10 Jan 2009 - 13:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeMer 7 Jan 2009 - 20:26

    " Un assassin dans l'auberge. "
    Les rires et les paroles s'éteignirent au grincement de la porte d'entrée de l'auberge. Juste au moment où Eileen venait de se rendre compte que l'assassin n'était plus dans la rue. Elle plissa ses yeux, inclinant lentement son regard vers la personne qui venait d'entrer. Comme par enchantement, l'homme était dans l'auberge .. Eileen cligna des yeux, pouvant à présent mieux regarder la silhouette de l'homme. Fine et élancée. Il avait tout de même de larges épaules, prouvant qu'il était musclé. La jeune serveuse au regard azur fila vers lui. Au début Eileen crut que l'assassin allait se jeter sur elle. L'étrangère se courba, se relevant légèrement de sa chaise, prête à intervenir. Mais la serveuse de contenta de lui déposer un baiser sur sa joue, et de lui murmurer de douces paroles. C'était une connaissance, étrange .. Rassurée, Eileen se rassit sur sa chaise, se calmant. Pour se vider les idées sur l'homme dans l'auberge, elle prit sa chope de bière et en but la moitié en un trait. L'alcool parut la détendre, mais il en fallait bien plus pour la retourner. Les bières du Nord étaient connues pour être particulièrement corsées. Eileen avait donc acquit une certaine résistance. L'alcool avait seulement le don de la détendre, mais elle gardait toujours ses réflexes. Elle détourna son regard vers les gens de la salle, pour arrêter de fixer l'inconnu. C'est avec une légère surprise qu'elle vit la serveuse la pointer du doigt, et l'emmenait dans sa direction. Eileen crut que c'était pour elle, mais vit l'étranger s'assoir sur une chaise, à la table à côté. Décidément, elle était quelque peu anxieuse. Et pour y remédier elle vida sa chope. Tout comme elle, l'homme donna de l'argent à la jeune serveuse. Plus qu'il n'en fallait. Il lui donna une bourse entière ! Eileen fut surprise, doutant à présent des intentions du jeune homme. Il avait l'air plutôt généreux ... Ce n'était pas une caractéristique des assassins ...

    " Et l'aura qu'il dégageait. "
    Les rires et les paroles reprirent de plus bel dans l'auberge. L'inconnu, à côté d'elle, ne disait rien, restant silencieux. La serveuse revenait vers le jeune homme, quand elle se fit accoster par un ivrogne. « Je vous prierez de ne plus jamais recommencer cela. » Une voix grave et caverneuse, qui, apparemment, ne servait pas souvent. Une voix qui provenait de la table d'à côté. La voix de l'étranger. Eileen inclina son regard vers l'homme. L'ivrogne, quand à lui, s'était levé. L'inconnu fit de même. L'ivrogne et l'homme se toisèrent, jusqu'à ce que l'ivrogne s'en aille en courant. Entre temps Eileen avait perçut quelque chose. Quelque chose qu'elle n'avait encore jamais sentit. Quelque chose qu'elle-même possédait. L'aura de l'homme. Un aura fort et puissant. L'aura ne se dégageait que d'une personne possédant un pouvoir. Cela voulait donc dire que cet homme-là en possédé un. Il s'était dégagé comme un courant d'air dans toute l'auberge, provoqué par la colère. La jeune fille fut surprise par cette découverte. L'homme, comme ci de rien n'était, se rassit à sa table. Eileen le regarda, puis murmura, de manière à ce que seul lui ne l'entende. « Vous possédez un aura assez extraordinaire, vous savez ? » Il fallait que la jeune fille intrigue l'homme, qu'il se pose des questions, et qu'il comprenne. Eileen ne voulait pas parler de ça ici, cet endroit n'étant pas spécialement discret. Elle voulait simplement qu'il sache qu'elle savait. Pas pour son état de roi, mais plutôt pour celui de magicien. Accompagnant ses paroles, elle fit un sourire en coin, mystérieux. Ses intentions étaient claires, elle ne lui voulait aucun mal, juste converser avec une personne comme elle.

    " Un regard vert étincelant. "
    L'homme dégageait un aura puissant, elle sentait l'air vibrait autour d'elle. Les hommes normal ne pouvait le sentir. De plus, ils étaient ivres, alors même si ils possédaient un quelconque pouvoir, ils ne s'en rendraient même pas compte... Elle avait aperçut, au moment où l'homme regagnait sa place, son regard. Rouge. Rouge sang, mais aussi et surtout rouge feu. Se pouvait-il qu'il est un rapport avec cet élément ? Eileen, elle, possédait un regard vert émeraude. Et comme par hasard, elle pouvait contrôler la nature. Il y avait donc un rapport entre ces deux là. Mais lui ? Était-ce pareil ? Se pouvait-il qu'il existe un esprit du feu ? Eileen se souvenait de la découverte de son pouvoir. Elle était dans une forêt, poursuivit par une horde de brigands ambulants. Elle s'était retrouvée coincer. Les brigands avaient brandis leur arme, quand soudain une liane l'avait entouré par la taille, l'emmenant loin. La nature s'animait. Les brigands s'enfuirent. Eileen ne comprit as, jusqu'à ce que ce phénomène recommence, un soir, où elle avait décidé de voir si c'était bien elle qui l'avait provoqué. Elle avait le pouvoir de combiner son esprit et celui de la nature. A ce moment elle acquérait des pouvoirs incroyables, dégageant un aura puissant, semblable à celui du jeune homme. Ses yeux vert étincelait, plus vert que jamais .... Elle pouvait tout de même utilisé son pouvoir sans utiliser l'esprit de la nature, mais l'usage était plus restreint. Elle pouvait faire pousser des fleurs, animer des branches ou des lianes. Mais ça s'arrêtait là. En général elle l'utilisait dans des situations extrêmes, ou elle n'avait pas le temps de combiner son esprit. En général cela suffisait.
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 22:34

Après s’être rassis à sa table, le jeune homme vida son verre d’eau assez hâtivement, il voulait juste calmer rapidement son corps qui commencer a s’échauffé par quelconque utilisation de pouvoirs. C’est pourquoi il vida son verre d’un trait, son corps était chaud, son sang coulait anormalement vite sous la chaleur, sa chair était tendue par la colère subite. Cela arrivait souvent à Yélos, son esprit igné prenait toujours rapidement le dessus sur lui, mais heureusement pour lui, cela ne changé rien. Ca aura juste était pour éviter que ses vêtements s’enflamment sous la chaleur, c’est vrai que ça aurait été vexant mais cela aura suffit tout de même à réchauffer l’atmosphère du coin de la salle déjà tiédie par l’alcool… Peu de temps après que le jeune Roi se soit assis, la jeune femme, à sa droite, lui adressa une question, « Vous possédez un aura assez extraordinaire, vous savez ? ». Voilà la question qui lui venait de la table adjacente, que lui avait posé l’inconnue, une question, assez flatteuse certes, mais assez anxieuse. Dans le noir de sa capuche, un sourire s’afficha sur le visage de Yélos, immuable, invisible. Alors ? Cette charmante jeune femme possédait un pouvoir aussi ? Possible, très probable, mais peut-être pas, Yélos avait connu une personne qui avait juste le pouvoir de capter les pouvoirs, une sorte de radar à pouvoirs. Mais le jeune homme se dit qu’elle avait un pouvoir. Sans avoir bougé, Yélos se demandait, même si elle avait un pouvoir, pourquoi s’était-elle manifestée ? Pour parler peut-être ? Peut-être… Mais Yélos avait confiance en peu de monde, il fallait le mériter, la confiance ne se donne pas à une inconnue rencontrée dans la première auberge venue… ? Pour Yélos, c’était sûr et certain que non. Toujours le visage fixe, caché dans sa capuche, Yélos, glacé, restait immobile. A un point tel qu’il aurait pu ressembler à ces statues de marbre blanc, ces statues immuables et dignes, sauf que celle-ci aurait été noire, ce noir profond et pénétrant n’engageant aucune envie de rencontre ou de connaissance. Yélos s’accouda ses deux bras sur la frêle table de sylve, les mains jointent devant son visage et un murmure assez roque, mais aussi doux et réconfortant, se répercuta dans le coin de la fenêtre, assez fort pour que juste la séduisante voisine de table puisse l’entendre. « Vous me flattez fort, ce n’est pas une aura comme la mienne, une aura de paysan du territoire de l’ouest qui ne soit assez extraordinaire comme vous le dites pour être remarquée... ». Le jeune homme garda ses instincts d’assassin né et conserva sa dissimulation première, ou soit, il ne savait pourquoi il voulait juste paraître comme un quelconque homme aux beaux yeux émeraudes de la jeune femme. Toujours le visage immuable, le regard tourné vers l’inconnue mais qu’il ne pouvait pas voir, car il ne voulait pas tourner la tête afin que la jeune femme ne le voit pas. Mais ses yeux et ses sens étaient en éveilles face à cette jeune femme au physique ravageur, elle nourrissait en Yélos une curiosité certaine qui croissait en attente d’une réponse de la part de la attirante jeune femme…
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeVen 9 Jan 2009 - 19:55

    " Couleurs des yeux. "
    L'homme à côté d'elle entendit très bien ses paroles. Il détourna légèrement son regard, la contemplant. Du moins c'était l'impression qu'il donnait, vu que son capuchon dissimulé la partie supérieur de son visage. Elle ne pouvait voir que sa bouche. En général elle s'intéressait plus aux yeux, mais c'était justement ce que le jeune homme voulait cacher. Une raison de plus qui la poussait à voir ses yeux. Il avait bel et bien un pouvoir, c'était sur. Sinon pourquoi cacher ses yeux ? Elle ne les cachait pas, tout simplement parce qu'ils étaient banals. Enfin ... Ils étaient verts, certes. Combien de personnes dans le monde avaient les yeux verts ? Des milliards et des milliards ... Certes ils étaient d'un vert émeraude, pur. Ce n'était pas comme certaine personne, qui tirait sur le bleu ou le gris. Par contre, quand elle unissait son esprit avec celui de la nature, ses yeux étincelaient d'une manière pas très naturelle. C'était dans des moments comme ceux-là qu'il valait mieux ne pas les montrer. Les yeux de l'assassin étaient rouges. Couleur pas très banal, voir inhabituelle. Rien qu'en partant de là .. Les cacher étaient la manière solution. Elle comprenait donc, ou du moins croyait-elle comprendre, les raisons de l'inconnu à les cacher. Mais Eileen ne perdait pas espoir pour autant. A un moment donné il commettrait une erreur. Et la Demoiselle en profiterait. Savoir la couleur des yeux des gens qu'elle côtoyait était importante. Cela en donnait long sur la personnalité de la personne. Mais encore fallait-il savoir l'interpréter correctement.

    " Chaleur de braise. "
    L'homme paraissait quelque peu crispé, avalant à grande gorgée l'eau que contenait son verre. De l'eau ... Rare était les personnes à ce contentait d'une telle boisson. Même Eileen n'en buvait pas, préférant l'alcool. Mais bon elle ne buvait pas pour boire. Elle préférait que cela reste un plaisir, une sorte de gourmandise. Eileen contournait souvent les villages, elle n'avait donc pas souvent l'occasion de s'arrêter dans une taverne pour en boire une. Et puis la bière lui rappelait son passé, son enfance, ses souvenirs. Elle avait été élevé comme cela. Cela lui rappelait tellement de chose. Elle se rappelait encore du rire de son père, quand il était ivre. La plupart des hommes devenaient agressifs au contact de l'alcool, mais pas lui, au contraire. Dans ces moments là, il devenait tendre. Sa condition de chef l'avait fait devenir plus sérieux. L'alcool transperçait ce trait de caractère. C'était la belle époque ... Un brusque changement de température la fit revenir sur terre. L'auberge était chauffée par les hommes, la température qu'ils dégageaient. Mais à présent l'air était devenu presque suffoquant. Puis était retombé, comme ça, aussi vite qu'il était venu. Brusque changement de température, plutôt anomal. La jeune fille inclina son regard vers l'inconnu, qui venait de vider son verre d'eau. Elle mit ça sur son compte, ayant de plus en plus de soupçon sur son pouvoir. Il y avait de plus en plus de faits qui lui faisait croire à se qu'il contrôle le feu ...

    " Leçon sur l'aura. "
    L'inconnu lui lança un regard en coin, puis changea de position, se rapprochant de la table. Elle devinait qu'il allait lui répondre, et qu'il se rapprochait pour faire plus silencieux, de crainte d'être entendu. Mais par qui ? Tous les autres hommes de l'auberge étaient ivres morts, rigolant tellement fort qu'il n'entendrait même pas une personne lui parlant. Non vraiment .. Il n'y avait personne. Mais, d'instinct, Eileen se tourna vers l'homme, se penchant légèrement de manière à l'écouter avec plus d'intention, concentrée. Encore elle lança un regard circulaire à l'auberge. « Vous me flattez fort, ce n’est pas une aura comme la mienne, une aura de paysan du territoire de l’ouest qui ne soit assez extraordinaire comme vous le dites pour être remarquée... » L'homme venait de parler, à voix basse. Eileen prit bien le temps d'analyser sa phrase avant de répondre. L'inconnu venait de lui révéler qu'il était un paysan. La jeune fille trouve cela quelque peu bizarre, car un paysan ne s'habillait pas de la sorte. Mais elle n'y prêta pas vraiment d'importance. Après tout elle ne connaissait pas ce territoire, et encore moins ce pays. Peut-être que les paysans, la nuit, s'ils voulaient se balader tranquillement dans les rues sans se faire accoster, s'habillaient-ils d'une cape ... C'était possible. Elle eut un petit sourire, avant de répondre. « L'aura de vient pas de la profession de la personne, mais plutôt de son caractère et de l'ampleur de son pouvoir. Le votre est ardent. » La Demoiselle n'ajouta rien d'autre. Après tout elle n'avait rien à ajouter. Elle ne voulait pas paraitre indiscrète, ou trop curieuse. Elle attendrait le bon moment pour poser les bonnes questions, et essayer d'en apprendre plus sur ce paysan, ou cet assassin déguisé.

    " Un regard sombre au fond de la salle. "
    Longtemps les deux étrangers se regardèrent, ne disant rien. Le silence était bien plus parlant que les mots. Au moins tout deux pouvaient méditer sur l'autre. Eileen gardait toujours ce petit sourire, lui donnait une pointe de mystère et de malice. Tranquillement elle observait la salle. La nuit touchait à sa fin, la fatigue commençait à peser lourd sur les membres de l'auberge. Certains hommes s'étaient tout simplement écroulés sur la table, ou par terre, ronflant bruyamment. D'autres avaient regagnés leurs chambres, à l'étage. D'autres encore avaient réussirent à trouver le chemin de leur foyer, on ne sait comment. La salle était à présent presque vide. Il restait tout de moins une petite dizaine de personnes. Maya, qui avait finit de servir les clients, commençait à nettoyer les tables. Eileen l'observa un instant, jusqu'à apercevoir, tout au fond de la salle, un homme. Ou du moins c'était l'idée qu'elle avait. Camouflé par les hommes quelques heures plus tôt, la jeune fille n'avait pas fait attention à lui, et encore moins remarqué. Ce qui l'intriguait était la façon dont il se tenait. Appuyé contre le mur, les bras croisés, il ne cessait de l'observer, elle et son compagnon de soirée. Il ne bougeait pas. Sur la table était posée une chope de bière, même pas entamée. Très étrange. Elle inclina son regard vers le voyageur, faisant comme si de rien n'était. Au fond d'elle-même elle était quelque peu inquiète par cet homme, se posant pas mal de questions. Des mystères planaient autour de lui, et Eileen craignait qu'il est, tout comme elle, remarqué le pouvoir du jeune homme, et peut-être fait un rapport avec elle. Bon c'était presque impossible, car, si on n'utilisait pas son pouvoir, l'aura ne se dégageait qu'en très faible quantité. Mais la voyageuse était rentrée dans la salle en colère contre le chef des brigands, et à présent elle doutait. Et si son aura s'était dégagée à ce moment là ? Elle ne pouvait sentir le sien, que ceux des autres. Elle ne pouvait donc pas savoir .. Et si cet inconnu savait ? D'un geste discret, Eileen tapa la jambe de son compagnon, lui lançant un regard soubconneu vers le fond de la salle : Là où était assez l'inconnu.
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeSam 10 Jan 2009 - 14:11

Le jeune homme était calmé, ses pupilles rouges étaient repassées au stade braise pour enfin arriver au stade de l'extinction total de toute chaleur et donc de tout pouvoir : noir profond. Maintenant son regard était comme invisible, se fondant dans l'obscurité que lui procurait le large capuchon sombre. Cela donnait un effet d'inertie, telle la réprésentation de la mort, oui, comme un crane sans yeux, remplacé par deux creux impénétrables et envoutants. En fait, Yélos, c'était la mort, son pouvoir était si redoutable qu'il aurait pu détruire toute la capitale Ouest dans un excés de colère, c'était un desctructeur né. De nombreuses personnes avaient hérité de ce pouvoir igné, mais Yélos avait hérité du plus destructeur, et de plus, il le controlait vraiment à merveille. Dés l'age de 5 ans, il faisait déjà apparaitre toutes formes de créatures de feu, des chevaux enflammés, des phoénix ardents. Aujourd'hui, il créait tout ce qu'il voulait à base cette essence destructrice qui était le feu, même des colonnes enflammées jusqu'aux vents de feu. Mais Yélos n'utilisait jamais ces pouvoirs à leurs haute limite, hors des combats, ca aurait été trop voyant et inutile. Le jeune Roi regardait toujours la belle inconnue du coin de l'oeil et voyait bien que celle-ci voulait pouvoir apercevoir son visage. Il se demanda alors, pourquoi ne pas lui montrer ? Personne ne l'avait jamais vu, juste les hauts dirigeants, ces larbins du palais. Alors, ce ne serait pas une jeune femme qui allait changer quelque chose, puis, elle ne savait pas qu'il était roi, une raison de plus. C'est pourquoi, levant ses mains par un geste compassé, il tira lentement, sa capuche vers l'arrière, indolente.

Son visage fut enfin dévoilé à l'assemblé d'ivrogne somnolant et à la jeune femme. Les rayons des lanternes du plafonds éclairèrent la face blance du jeune homme. Il s'avéra qu'il avait un visage assez grave mais pour le moins réconfortant avec des traits doux et éffacés. Sa chevelure noire, assez courte absobait la lumiere rutilante de l'auberge. Sa bouche d'un vermeil pâle, était fine et charmante, on avait peine à pouvoir imaginé qu'il pouvait avoir une voix aussi éraillé avec ces lèvres si séduisantes. Enfin, ses yeux noirs dominaient le plus son visage, c'était le plus marquant, deux orbes couleurs d'onyx purs, si envoutants, on aurait pu se perdre dedans, tels des abimes sans fond. Ses freles pupilles noires et si obsures n'auraient pas aidé non plus à s'y retrouvé, elles accentuaient d'avantage cet aspect noir et ténébreux. Yélos posa son regard sur la jeune femme, il la voyait enfin de face, ses présentiments étaient justes, elle était trés jolie. Mais il ne s'y attarda pas, ne voulant pas faire remarquer sa gène qu'il avait toujours un peu épprouvée envers les femmes. Puis elle lui parla, affichant un leger sourire mystérieux : « L'aura de vient pas de la profession de la personne, mais plutôt de son caractère et de l'ampleur de son pouvoir. Le votre est ardent. ». Un léger sourire apparut sur les lèvres vermeilles du jeune homme, elle avait dit "ardent", biensur ardent, c'était presque ironique à l'oreille de Yélos, sachant ce qu'il pouvait faire... Il répondit sur un ton laconique arborant toujours son léger sourire qu'il éffaca rapidement : «Certes». La salle était à présent endormie, quelques uns dormaient sur les tables, d'autres étaient partis, il ne restait plus qu'un homme au fond, que Yélos avait remarqué, seul, debout, à sa table, une bière vide. Cela inquiété Yélos, qu'est ce qu'un homme pouvait bien faire, à ne pas bouger et à observer le fond de piece prés de la fenetre. Cela faisait un long moment que Yélos l'avait remarqué mais il ne savait pas si il observait cette jolie inconnue, lui, ou peut-etre les deux. Quand la jeune femme lui tapa discretement la jambe, Yélos fut surpris, il n'avait pas l'habitude au contact physique, mais il resta calme, regarda la jeune femme qui montrait l'homme du fond avec un regard soupçonneux. L'inconnue avait aussi était alertée par cette homme. Que voulait-il ? Les prunelles noires de Yélos se posèrent sur les yeux de la jeune femme. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il aurait d'abord fallut savoir les motivations de l'inconnu du fond. Par sécurité, le jeune roi remit sa capuche d'un geste sec, compassé et son visage retrouva son obscurité d'origine.



Dernière édition par Yélos le Jeu 9 Juil 2009 - 21:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeJeu 25 Juin 2009 - 20:23

    " Une requête acceptée. "
    C'était comme si il avait deviné ce à quoi je pensais. D'un geste vif et rapide sa capuche d'un noir de jais avait arrêté de cacher ses yeux pour aller derrière son dos. J'eus un léger sursaut, mais yeux scintillants soudainement à cause de la profonde curiosité qui venait de s'emparer de tout mon être. j'avais toujours été curieuse de nature. Je me posais toujours des questions auxquelles personne n'avait de réponse, ou alors je me renseignais sur des choses inconnues. Vu qu'avec mon clan, dans mon enfance, on voyageait beaucoup et que l'on pratiquait le commerce maritime, j'avais toujours été curieuse de savoir ce qu'était ce tissu, où l'on pouvait acheter cette épice. Enfin ce genre de chose. D'après mon père cela venait ma mère. Mais bon revenons en à l'inconnu qui était à côté de moi. Ses cheveux étaient plutôt courts, en bataille. D'un noir de jais, ce qui contrastait avec sa peau blanche. Il fallait l'avouer, il avait l'air tout à fait charmant. Il n'avait plus cette étiquette d'assassin collée dans le dos. Non, il paraissait séduisant, et il ne représentait pas un danger. Enfin bon c'était peut-être son charme qui me faisait de l'effet. Toutefois lorsque nos regards se croisèrent je ne pus empêcher un frisson de me parcourir l'échine. Un regard noir, un regard d'onyx. Cela changeait de mon regard émeraude. Ce n'était plus les braises incandescentes que j'avais vu quelques minutes plus tôt. C'était comme deux morceaux de charbons. Étrange. plus je l'observais et plus j'avais des certitudes sur son pouvoir. Tout portait à croire que j'avais raison. Mais l'homme ne me disait rien. Je ne pouvais donc avoir une confirmation. Mieux valait donc rester prudent.

    " Un sourire qui veut tout dire. "
    Lorsque je lui eus répondu que l'aura dépendait du caractère de la personne, et que le sien était ardent, je sentis chez l'homme un léger tressaillement. Imperceptible, enfin presque. Une personne ne l'aurait pas vu, mais moi j'avais toute mon attention sur lui, comment louper ceci ? En tout cas j'étais presque sûre qu'il avait tiquait sur le mot "ardent", comme je m'y attendais. J'étais presque sûr. Il eut même un petit sourire qui me narguait. Le genre que l'on fait pour soit-même et qui signifie "Ah tient elle était prêt du but. Mais ce n'est qu'une coïncidence, bien entendu." Ou quelque chose du genre. Le genre de chose qui ne faisait que de me persuader que j'avais raison. De plus, il termina par un "Certes". Il ne niait plus ! J'avançais doucement, mais sûrement. Je sentais la clef du mystère approchait, si je puis dire. Mais bon, d'un autre côté, il avait conclu la conversation. Que pouvait-on répondre à cela ? Rien. Je reportais donc mon regard sur l'assemblée, le regard songeur. C'est ensuite que j'aperçus l'homme au fond de la taverne. Je tressaillis à nouveau, mais ne forçais à faire comme si je ne l'avais pas vu. Mieux valait pour moi, ou pour l'homme à côté de moi, ou même pour nous deux, que l'homme au fond continue de croire qu'on ne s'était rendu compte de rien. Discrètement, derrière la table, je donnais un petit coups à mon compagnon de table pour l'informer. En le regardant en biais je compris que lui-même s'en était rendu compte. D'ailleurs il remit aussi vite qu'il l'avait enlevé son capuchon. Il redevenait l'assassin.

    " Un besoin de fuir évident. "
    Plus les secondes passaient et plus j'avais envie de m'en aller. De sortir d'ici. Plus le temps passait et plus je pensais à un piège. L'homme au fond continuait de nous regarder, et même si je me forçais à rester calme je sentais mes muscles se contracter. De plus mon voisin de table ne semblait pas bouger. Il attendait peut-être quelque chose ? J'avais un certain instinct de survie, et celui-ci me disait de sortir d'ici. Je ne connaissais pas assez bien l'inconnu à côté de moi pour rester au près de lui juste pour m'assurer qu'il irait bien. Après tout vu l'aura qu'il dégageait, je devinais bien qu'il pourrait bien se débrouiller tout seul. Et c'était pareil pour moi. Je me levais donc, en silence et en souplesse. Maya et les ivrognes restants ne me remarquèrent même pas. Je me mouvais en silence, contournant la table et la chaise sans faire tomber quoi que ce soit. Doucement je sortis, de la manière la plus naturelle possible. Je tirais la porte et sortis, sans regarder l'homme au fond de la table ni celui à côté de moi. Si bien que je ne sus pas si l'homme du fond ou mon voisin me suivis ou non. Ma démarche, une fois dehors, ce fit un peu plus rapide. Je gardais cependant une certaine souplesse dans mes mouvements, comme toujours. Par simple certitude j'escaladai la maison sur le côté, et restais cachée ici. C'était une bonne planque avec une vue sur la porte. Si quelqu'un sortait, je le verrais, tout en restant dans l'ombre.
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MessageSujet: Re: « Thieves & Beggars » LIBRE .   « Thieves & Beggars » LIBRE . Icon_minitimeSam 11 Juil 2009 - 12:03

La robe sombre de la nuit avait déjà enveloppée la Grande Tour depuis bien des heures. Et le Souverain de l’Ouest était dans une auberge, où officiait une de ses rares amies ; Maya. Le temps avait déjà perçait la moitié de la nuit. C’était la pleine nuit.

Il n’y avait plus de bruit dans l’auberge, seulement le son cliquetant des piteux verres que lavait soigneusement Maya. Cette soirée avait été plutôt calme, cependant. Elle avait beau avoir été calme, rien ne s’était écrit dans l’air silent, mais de nombreuses inscriptions s’étaient gravées dans les pensées de Yélos. Tout d’abord cette charmante et plus que ravissante inconnue aux yeux d’émeraude, et cet étranger qui les épiait.

Le souverain de l’Ouest jeta un regard noir par la fenêtre, il pouvait distinguer les pavés noirs et froids au bord, mais en regardant plus loin, c’était les ténèbres, sombres et inconnues ; une substance envoutante et sinistre. On aurait pu les comparer aux prunelles charbons de l’être de l’Ouest… Il portait toujours son capuchon d’onyx

Redirigeant son regard froid dans l’auberge, Yélos put constater que l’inconnue s’était levée et s’apprêtait à quitter l’endroit. Il ne l’avait même pas entendu se lever… Elle était vraiment intrigante… Elle s’immisçait entre les tables de bois en mauvais état, entre les chaises, l’air gracieux.

Finalement, quand elle ferma la porte, cela jeta un froid sur Yélos, comme si son corps allait geler sur place et se briser par un coup indolent pour s’éparpiller en morceau de glace, lentement, dans toute la pièce. Il se leva avec rapidité, que lui arrivait-il ? Il sentait ses mains s’engourdir, ses jambes se durcir, son corps se raidir ! Il ferma les yeux un instant, déversant son aura et pouvoir igné dans ses veines, réchauffant la moindre partie de son corps. Ses yeux prirent une couleur ardente à la façon d’un volcan en éruption.

Il mit une main dans sa poche, puis en sortit quelques Myst pour payer Maya. Ces Mysts qu’il détestait et qu’il possédait tant…

De ses bottes noirs, qui semblaient lourdes et pesantes, le souverain marcha jusqu’à la porte en un silence abrutissant, on aurait cru que la son avait été soudainement coupé pendant un instant. La cape noire virevoltaient dans les rangs de tables chaises et tabourets, se perçant un chemin à la suite de son possesseur. Arrivant à la lourde porte en bois, il la poussa d’un geste sourd, et elle s’ouvrit en grand, déversant la lumière rutilante de l’auberge dans la rue ténébreuse, la lumière avait chassé ce noir sinistre. Mais quelques secondes plus tard, les ténébreux régnaient de nouveaux sur le trottoir pour se rebriser un autre instant...

L’homme du fond l’avait suivi…

La cape noire du souverain s’avança dans la ruelle. Il sentait encore ce froid lui raidir les membres. Qu’avait-il, cet homme, comme pouvoir ? Le froid ? L’eau ? L’humidité ? Et pourquoi le suivait-il ?
Le souverain n’aurait peut-être pas du enlever sa capuche…

Il marchait à une allure rapide, repoussant le froid de son aura chaleureuse… Puis il sauta sur les toits, sachant qu’il aurait une meilleure vue, et un avantage certain car sa célérité était plus d’impressionnante… Puis soudain, il vit l’homme sur le toit, devant lui… Il était vraiment rapide. Il lui fit face. Le souverain des flammes retira sa capuche, son visage était ineffable. Un petit halo sélénien régnait sur les toits, baignant le lieu de sérénité, qui ne tarderait pas à être rompue…
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