charmant endroit pour une rencontre (pv nausicaa)

Isaya ne savait pas pourquoi elle était revenue dans ce royaume maudit. Après tout la jeune fille s'était enfuie d'ici il y a trois ans alors pourquoi revenir maintenant ? Peut etre parce que la vision de son maitre l'avait marquée, peut etre parce qu'elle voulait revoir ce qui avait été sa maison avant de partir definitivement et de s'installer ailleurs, ou simplement parce qu'elle avait envie de revenir. Non, elle rejeta cette derniere idée, la terre des Ombres était synonyme de malheurs. Isaya repensa aux trois ans de vagabondage qu'elle avait passé et comment une rencontre peut changer l'ordre d'une vie. En partant d'ici, elle pensait pouvoir rester errante toute sa vie. La jeune femme pensait que venir de ce territoire serait une barriere a franchir pour avancer, et pendant trois ans, elle ne l'avait pas franchie cette barriere. Mais maintenant elle l'avait fait, maintenant après avoir fait ces rencontres elle aspirait à trouver un toit ou elle pourrait se retrouver tous les soirs, au meme endroit, ou on pourrait la trouver... Isaya avait decouvert des choses jusqu'alors inconnues pour elle, l'amour et l'amitié. A présent vivre sans ces sentiments, elle ne pouvait pas, elle voulait passer le reste de sa vie au coté de celui qu'elle aimait, meme si elle devait rester dans l'ombre, meme si elle devait tout abandonner. Oui elle avait trouvé la raison qui l'avait poussée a revenir ici, ce serait sans doute la derniere fois (ce qui n'est pas une mauvaise chose) qu'on la verrait dans ces environs. Elle irait sur le lieu de repos de son maitre, dans son ancienne maison, puis elle repartirait. Perdue dans ses pensées, son allure avait faibli mais elle se remit a marché d'un pas décidé vers son passé pour ensuite ne plus s'en occuper, jamais. Isaya marchait depuis environ cinq bonnes minutes quand elle arriva sur le lieu du drame. Ses yeux s'embuerent naturellement, un surplus d'émotions. Elle tourna un instant autour de la maison puis finis par rentrer. Tout avait été pillé, massacré, déchiqueté. Seuls restaient parmis ce fouillis certains livres que son maitre cherissait plus que les hommes, sans valeur marchande veritable. Une bouffée de rage pris la jeune femme, comment peut-on manquer de savoir vivre et de discipline a ce point, piller la maison d'un mort.... Mais elle se calma, elle n'arriverait pas a changer les gens, puis elle ne pouvait rien faire de ce coté la, elle soupira. La vie est parfois injuste ... mais elle peut quand meme, quand on croit etre au fond, reserver de bonnes surprises. La jeune femme ressortit de la maison et se dirigea vers un petit espace derriere la maison. C'est elle qui avait offert cette sepulture a son maitre. Isaya s'agenouilla et ferma les yeux, elle revit les images de son maitre qu'elle preferait, puis son intervention dans la suite de la bataille avec l'Ombre. Merci maitre, merci pour tout... Elle ouvrit les yeux, fit courir ses doigts sur la terre puis se leva. Elle ne pouvait proteger l'endroit et ne reviendrai pas aussi grava-t-elle dans sa memoire tout les details qu'elle pouvait sur cet endroit, sur ce pan de sa vie, sur la page qu'elle tournerait quand elle sortirait de ce royaume. Enfin prete elle se retourna et recommenca a marcher, vers une nouvelle histoire. La sienne. Isaya faisait route depuis un bon moment quand elle entendit des paroles sur sa droite. Elle verifia sa protection et espera que ce n'était pas une personne qui la connaissait, car elle s'était faite pas mal d'ennemis en étant sous la houlette de son maitre et en partant de la facon qu'elle l'avait fait de cette terre maudite. Le bruit venait dans sa direction, elle attendit. Sa surprise fut grande quand elle vit apparaitre une elfe accompagnée d'un loup, ce n'était pas un équipage courant par ici...
- Bonjour...
Ce fut la seule chose qu'elle fut capable de dire tant son étonnement était grand.

…

Il était une fois… C’est bien de cette façon qu’une histoire commence. Dans le meilleur des cas, elle se termine par : « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. »… Certes, dans le meilleur des cas. Or, qu’advient-il des autres ? Qu’advient-il de ceux dont la vie ne se clôt pas dans l’allégresse et la sérénité ? Sont-ils contraints à se trouver plonger dans des méandres d’oubli ? Etait-ce l’épée de Damoclès que les Moires avaient suspendue au dessus de leur destinée ?

Il semblait aux deux compagnons de l’infortune qu’étaient Nausicaa et Keryan que tout ceci était vrai. Ils se sentaient appartenir à cette famille de misérables qui ne pouvaient nullement s’accrocher au plus petit espoir. Les membres de cette race malheureuse étaient voués à être seuls. Ils le demeureraient. Vivre, mourir. Leur dernière heure, ils la feraient seuls, à la hauteur de leurs erreurs ou bien de leurs mérites… Seuls.

Nausicaa avait tout d’abord été enivrée par des idéaux d’indépendance… Il lui semblait que tout lui était possible, qu’elle pouvait impunément conduire sa destiné où elle le désirait… Elle s’était bien trop accrochée à cette certitude, malgré les absences, malgré ses blessures… Mais elle avait été vite – trop vite, peut-être – rattrapée par ce qu’elle avait nommé le prix de la liberté. Elle payait chaque jour son impudence ! Comment avait-elle pu croire en une indépendance parfaite ? Chacun parcourt sa vie sans la choisir vraiment. Ce n’était qu’une illusion, une chimère magnifique et étincelante que cette idée de liberté sans tache !

Car toutes les décisions qu’elles avaient prises dans le but d’être libre avaient bel et bien abouti à des horreurs grandissantes. Tout d’abord, accepter de devenir Reine de l’Est… Elle l’avait fait, se sentant souveraine de son amour pour Godan… Ce mariage avait généré une guerre sans merci contre le Nord sans compter la haine de ses sujets. Mais pis encore… Sur les glaces septentrionales, elle avait conclu un accord avec un être hors du commun, un être de magie, un esprit sans loi. C’était sa décision, elle avait bel et bien désiré agir de la sorte… Elle avait accepté la mission que le Dieu lupin lui avait proposée. Elle l’avait voulu…

Et aujourd’hui, elle payait à nouveau le prix de la liberté ! La responsabilité que lui attribué l’Esprit du Guerrier – car tel était le nom de la divinité des loups – révélait à présent son caractère important. Les termes du contrat avaient été clairs : Nausicaa devait prêter une partie de son enveloppe charnelle au Dieu, ce qui lui permettrait de mieux protéger son peuple. Et ceci se produisait toujours de nuit, de minuit à deux heures. L’Elfe prenait alors l’apparence d’un Loup colossal et communiquait par télépathie avec l’Esprit. Tous deux étaient profondément unis par leur manière d’être… Ainsi donc, ils dirigeaient leur enveloppe charnelle ensemble, dans un même sentiment.

Nausicaa était du même point de vue que le Dieu : tout était parti d’une idée bienveillante. Alors donc, quelle était cette force du destin machiavélique qui avait mené la jeune Elfe au pays de l’Ombre, contrée où elle n’avait jamais VOULU mettre les pieds ?! Tout simplement le fait que les ennemis des loups se trouvaient ici. Le prix de la liberté frappait encore.

Jamais. Jamais, au grand jamais, Nausicaa ne pourrait être véritablement indépendante…

« Tu réfléchis trop. » lança brusquement Keryan, son frère, en langage loup.

S’avançant auprès d’elle dans les brumes ténébreuses de la terre des Ombres, le mâle noir s’ébroua en poussant un soupir d’exaspération. Il s’agissait d’un loup au corps athlétique et véloce et au pelage d’un onyx brillant. Ses crocs d’ivoire étincelaient en ce crépuscule ténébreux. Il était doté d’yeux mordorés et vifs, jetant des regards furtifs à son environnement comme pour détecter un quelconque ennemi dans la brume. Quant à ses oreilles, dressées au sommet de son crâne, elles semblaient constamment aux aguets, à l’affût du moindre bruit suspect. Tout chez lui n’était que vigilance, puissance et majesté.

Nausicaa constituait son exact contraire. Tandis que le corps musculeux et robuste de Keryan exprimait une force extrême, la jeune Elfe était frêle et de taille assez menue. Mais bien inconscient celui qui s’arrêterait à l’apparence d’une telle femme. En effet, un être observateur aurait immédiatement remarqué que Nausicaa n’était pas une ennemie méprisable… Sa démarche, souple, véloce et silencieuse, traduisait ses instincts de chasseresse expérimentée. Il semblait que chacun de ses pas ne touchât jamais le sol aride de la terre de l’Ombre. Elle était leste, agile et gracieuse, véritable danseuse. Mais en réalité, de par ses gestes fulgurants de rapidité et de précision et malgré sa carence de puissance, Nausicaa se révélait être une guerrière tout à fait menaçante. A sa taille était d’ailleurs suspendue Résurrection du Jour, l’ancien poignard en argent de son père, effilé et mortellement précis. Ses longs cheveux d’un noir de jais ondulaient derrière elle, lourds et obscurs, tandis que ses yeux d’un bleu d’acier tranchaient en son visage marmoréen. Son existence au Nord lui avait en effet laissé un teint opalin et onctueux que contrastaient ses lèvres vermeilles. Elle était habillée à la façon d’une voyageuse, chaussures de marche, vêtements de toile et cape déchirée. Cela ne faisait absolument pas honneur à son rang mais les intempéries comme les métamorphoses ne lui permettaient pas de garder des vêtements corrects plus de deux jours.

Les deux compagnons avançaient donc, alors que la lune se glissait peu à peu dans le ciel déjà sombre de ce territoire maudit. La brume épaisse qui les entourait ne leur permettait pas de voir à plus de deux pas devant eux. Ils allaient donc à tâtons, silencieux et invisibles. Le paysage morne et lugubre de la terre de l’Ombre ne leur était véritablement pas une distraction. Les arbres, pour le peu qu’il restait, semblaient n’avoir jamais possédé de parure d’émeraude et se tendaient tels des mains squelettiques vers le ciel invisible. Le sol sec et poussiéreux était parsemé de cadavres, çà et là, cadavres que Keryan côtoyait de près, non sans réprimer quelques frissons d’horreur.

Bientôt, la petite troupe aperçut au loin comme un immense géant endormi. Ils s’arrêtèrent brusquement, stupéfiés, et tendirent l’oreille avec consternation. Aucun bruit… Et la brume n’aidait en rien à l’identification de cette créature massive. Un géant défunt ? Plissant les yeux, Nausicaa ne sut qu’en penser. Elle consulta Keryan du regard et, d’un accord tacite, ils s’approchèrent des plus silencieusement.

Il est utile de préciser ici que le loup noir qui accompagnait l’Elfe en toute occasion était son frère d’adoption, sa seule famille. En effet, les parents de Nausicaa avaient trouvé la mort à Kalos, au Centre, emportés dans ce tourbillon funeste alors qu’Umak Legildor avait lancé une expédition punitive contre les habitants de cette cité. La petite fille qu’elle était se trouva alors fort dépourvue, revenant d’un voyage proche. En effet, elle découvrit sa ville natale en proie aux flammes et semée de cadavres figés d’horreur pour l’éternité. La vision de ses parents défunts l’avait tout à fait effondrée. Seule, l’enfant erra alors dans les plaines du Centre, sans but précis. Bientôt, tandis que les maladies et la fatigue l’avait rattrapée, elle fut recueillie par une louve à la fourrure argentée et aux yeux d’or. L’animal la mena alors au Nord où Nausicaa passa la plus grande partie de son enfance. Et ce fut sur les glaces septentrionales qu’elle rencontra Keryan avec qui elle se lia étroitement. Depuis ce jour, l’un et l’autre se déclaraient inséparables.

Ainsi donc, en ce crépuscule obscur, le loup noir et l’Elfe au visage marmoréen s’avançaient vers cette masse insolite s’élevant au loin. Lorsqu’ils furent suffisamment proches, il se révéla que cette créature intrigante n’en était pas une. Il s’agissait d’une construction gigantesque pour son usage. Car en effet, c’était un puits. Un puits d’environ trois mètres de haut et de deux de largeur. Keryan marmonna alors avec indécision :

« Un puits imposant, une hauteur imposante, une ouverture imposante… Certainement pour…une créature imposante ! »

Nausicaa posa une main curieuse sur l’édifice de briques et parcourut les pierres poussiéreuses de ses doigts frémissants. Les roches étaient glaciales au toucher et l’Elfe se hâta de retirer sa main tout en fronçant ses sourcils sombres. Elle recula d’un pas et observa le puits avec circonspection. Tout cela ne lui inspirait rien qui vaille. Une telle construction semblait imprégnée d’une aura funeste et malveillante.

Elle inspira profondément et d’une œillade inquiète, elle indiqua à Keryan leur départ. Le loup bondit à sa suite alors qu’elle s’empressait de quitter cet édifice maudit.

« Enfin ! » s’exclama-t-il en son langage que seuls ses congénères, les chimériens et Nausicaa saisissait. « Je ne te comprends pas ! »

L’esprit de Keryan était on ne peut plus troublé et une peur immonde grandissait indéniablement en lui. Non seulement cet endroit lui inspirait un émoi inhabituel mais pour couronner le tout, sa sœur n’osait pas s’aventurer en un lieu certainement empli d’ennemis.

« Voyons, l’Esprit du Guerrier t’a clairement annoncé qu’il fallait anéantir un nombre considérable de monstres en cette terre ! Ce puits semble être bondé de créatures malveillantes ! »

Nausicaa soupira et murmura tout en marchant prestement :

« Mon frère, je ne pense pas que nous viendrions à bout de tous ces êtres sans aide extérieure… Faisons notre travail au possible mais il me semble inutile de se jeter ainsi dans la gueule du loup, sans mauvais jeu de mot. »

Keryan hocha vaguement de la tête et ils reprirent leur marche en silence. Soudain, une silhouette se profila dans la brume épaisse. Nausicaa, stupéfaite, s’arrêta net. Le lieu était mal choisi pour une rencontre… Sans compter que la terre de l’Ombre offrait plus d’ennemis que d’amis, à ses yeux ! Quant au loup au pelage obscur, il chercha vainement un buisson qui pût les dissimuler. A son grand dam, rien ne pouvait faire office de refuge ultime. Ainsi donc, condamnés à rencontrer cette créature, quelconque soit-elle, ils restèrent figés, les sens en alerte, en posture de garde. La main posée lestement sur son poignard ou bien quasiment tapi contre le sol prompt à bondir.

Finalement, l’être qui émergea de la brume les laissa dans un étonnement complet. Il s’agissait d’une jeune femme élancée et svelte qui s’approchait d’eux d’un bon pas. De longs cheveux d’un ivoire étincelant frôlaient le creux de ses reins et ses yeux d’une améthyste étrange brillaient en ce crépuscule ténébreux.

Finalement, elle leur fit face tout en paraissant aussi étonnée que Keryan et sa sœur. Or le visage de Nausicaa, malgré sa stupeur, restait tout à fait impassible, dans la crainte de rencontrer là une ennemie. L’ « ennemie » en question leur lança d’une voix étonnée :

« Bonjour. »

Cela acheva les deux amis qui échangèrent un regard avec un effarement dissimulé. Sans quitter des yeux le visage de l’inconnue, Nausicaa inclina légèrement de la tête à son adresse, la main toujours posée sur Résurrection du Jour. D’une voix neutre au possible, l’Elfe souffla :

« Que les étoiles te soient propices. »

S’ensuivit un silence mortel que Keryan s’empressa de rompre par un toussotement gêné. Sa sœur ne se souciait jamais de l’identité des créatures qui peuplaient ce monde mais, cette fois-ci, la situation semblait réclamer un minimum d’information. Aussi Nausicaa demanda avec suspicion, un peu déstabilisée à l’idée que cette jeune femme puisse être un monstre polymorphe :

« Navrée de te poser cette question qui te sera sans doute aussi indiscrète qu'elle m'est inhabituelle mais… Qui es-tu ? »

La nuit recouvrait progressivement le ciel brumeux de son manteau obscur. Et la lune fut bientôt étincelante de chaleur en ce territoire austère et ténébreux.

…

Une elfe, un loup. Ils semblaient aussi incrédules qu'elle. Isaya sourit. Elle ne les connaissait pas et eux non plus, ce qui la rassura. La terre des Ombres était grande mais jamais la jeune femme n'avait vu semblable duo ce qui lui fit penser qu'ils n'étaient pas originaire de la terre maudite. Mais dans ce cas que venaient-ils faire dans ce coin reculé du royaume le plus inhospitalier. Mais bon ils pouvaient se poser exactement la meme question a son sujet. L'elfe avait encore la main sur la garde de son épée, en effet si elle avait eu une elle aussi agirait de la meme maniere, la confiance, deja dure a avoir en période et terre normale, n'était pas de mise ici, d'ailleus sa protection était toujours active. Qui plus est la nuit. L'elfe qui lui faisait face n'hésiterait pas, elle en était quasiment certaine aussi elle ne fit aucun geste qui put etre mal interprété. Bien qu'elle aurait pu partir elle n'en fit rien. L'inconnue l'intriguait. Elle repondit a sa question :

- Certes indiscrete mais necessaire ici. Je me nomme Isaya et je suis humaine, ajouta-t-elle. Mais puis-je vous retourner la question ?

La lune éclairait relativement bien la scene et Isaya put examiner discretement mais avec attention ceux qui lui faisait face. Cheveux d'un noir profond, yeux qui semblaient plein de determination, corps pas massif mais cela n'empechait pas qu'elle ne soit pas dangereuse, ( elle était dans la terre des Ombres, et avait une allure et une demarche de chasseresse ). Ses vetements ressemblaient a ceux qu'elle meme portait, vetements de voyage qui étaient usés et par endroits dechirés ce qui augurait une grande voyageuse, ca devait faire un moment qu'elle était en route. Quant a son compagno a quatre pattes,il était impressionant. Plutot grand, belle fourrure et tout un corps qui refletait la puissance et la rapidité. Ils formait un duo qui semblait lié par des liens étroits et qui se completait parfaitement. Ils étaient étonnants et impresionants. Oui, c'était exactement ce qu'ils degageaient.

La curiosité d'Isaya commenca a la redemanger. Que venaient-ils faire par ici ? Seul une importante mission ou une raison valable pouvait etre la cause de leur presence, ou peut etre les deux d'ailleurs. Aussi demanda-t-elle :

- Pour moi les questions ne sont pas inhabituelles mais j'aimerais vous demander quelque chose. Vous ne semblez pas etre de ce royaume maudit, aussi qu'etes vous venus faire dans ces parages ?

Isaya était consciente que sa question était on ne peut plus indiscrete et que les voyageurs pouvaient ne pas repondere mais elle avait tout de meme volu la poser au cas ou.
Puis des cris non humains -cette fois elle en était sure- se firent entendre. Elle savait que vu l'intensité des cris, les créatures étaient soit guere éloignées soit nombreuses. Encore un combat en perspective, elle n'aimait pas tuer des humains mais les crétures immondes peuplant cette maudite terre ne meritaient pas la vie, surtout que généralement ils ne se genaient pas pour prendre la votre si vous n'étiez pas assez rapides. Et puis la jeune femme avait envie de se battre, de se défouler car son dernier combat contre l'Ombre lui avait montré qu'elle n'était pas encore ni assez entrainée ni assez rapide, ni assez puissante. Si jamais elle en croisait de nouveau un, elle serait prete et cette fois elle le tuerait sans peine. Elle regarda l'elfe qui avait elle aussi entendu les cris...

…

Nausicaa, les yeux plissés, scrutait l’inconnue avec attention. La jeune femme semblait tout aussi suspicieuse que l’Elfe, ce qui la rasséréna quelque peu. Et lorsqu’elle lui donna son nom, sans tergiversation particulière, la chasseresse du Nord en devint totalement apaisée. Un monstre, quelqu'il soit, n’aurait certainement pas dit sans hésiter qu’il se nommait Isaya… Au contraire, il lui aurait prestement bondit à la gorge, sans doute afin de la dévorer vive.

Qui plus est, la jeune femme aux yeux d’améthyste se montrait curieuse de l’identité de l’Elfe, sentiment qu’une bête des ténèbres n’aurait assurément pas éprouvé. Aussi délaissa-t-elle son poignard avec soulagement. Keryan lança un petit regard espiègle à sa compagne… Le loup au pelage d’onyx était d’un caractère bien plus facile que sa sœur et les humains avaient le don de l’amuser considérablement. Leurs mœurs, leur caractère et leurs envies, diamétralement différents de ceux de l’animal, l’intéressait au plus haut point. S’il avait été à la place de Nausicaa, il aurait répondu immédiatement à la question d’Isaya… Mais l’Elfe du Nord était d’une autre trempe.

Elle aimait garder son identité secrète, maintenant que son nom était connu comme celui de Reine de l’Est. Par ailleurs, elle avait toujours estimé que les titres et les appellations n’étaient pas nécessaires à la perception d’une personne. Ayant grandi loin de toute civilisation, dans le grand Nord, élevée par des loups, Nausicaa ne faisait pas vraiment de différence pour un mendiant ou un roi. Elle estimait quelqu’un pour son caractère et ses principes et non pas pour le titre qu’il détenait.

C’était pour cette raison que l’Elfe ne posait jamais ce genre de question et n’était pas réellement préparée à y répondre. Mais, en ce lieu, à cet instant, et face à une telle personne, Nausicaa sentait qu’elle devait répondre honnêtement. Après ces quelques instants d’hésitation, elle esquissa un petit sourire en coin tout en plantant son regard d’acier dans les yeux violets d’Isaya. D’une voix sourde et douce, l’Elfe murmura alors en désignant son camarade canin :

« Voici Keryan, mon frère. Et moi, je m’appelle Nausicaa. »

Le loup agita légèrement de la tête en signe de salut, souriant presque. Quant à sa sœur, elle contemplait la jeune femme aux cheveux d’albâtre d’une mine chaleureuse. Elle se posait bien des questions sur le compte d’Isaya, notamment ce qui l’avait amenée à parcourir seule un territoire aussi peu accueillant. Mais elle ne demanda rien, préférant laisser la voyageuse s’exprimer de son propre-chef si elle le désirait. En revanche, la jeune humaine ne put surmonter sa curiosité et lui dit d’un ton intéressé :

« Pour moi les questions ne sont pas inhabituelles mais j'aimerais vous demander quelque chose. Vous ne semblez pas être de ce royaume maudit, aussi qu'êtes-vous venus faire dans ces parages ? »

Cette fois-ci, le sourire de Nausicaa s’effondra comme un château de cartes dans un coup de vent. Elle échangea un regard sombre avec Keryan qui semblait lui-même subitement plongé dans de noires pensées. Songer à leur sinistre mission ne les mettait pas de la meilleure humeur qui soit… Par ailleurs, en parler ne leur était pas non plus une idée alléchante. L’Elfe aux cheveux d’ébène émit un petit soupir et fronça les sourcils de réflexion.

« Ce n’est pas contre toi mais cela me semble bien difficile à expliquer… » murmura-t-elle tout en cherchant ses mots avec précaution. « Disons que nous sommes chargés d’une mission pour le moins…périlleuse. »

Elle savait bien qu’en répondant ainsi, elle temporisait les justifications de quelques instants… Mais elle ne tenait pas spécialement à expliquer qu’un Esprit divin avait pris possession de son corps et s’était décidé à exterminer toutes les créatures de l’Ombre. Nausicaa se savait incapable d’accomplir une telle mission mais c’était bel et bien pourquoi elle se trouvait ici.

Anéantir, exterminer, détruire… Ces mots commençaient à lui peser sérieusement mais, après tout, elle avait en quelque sorte été désignée par le destin et elle ne pouvait apparemment pas se soustraire à son devoir. Il fallait bien que quelqu’un le fasse… Elle savait qu’elle n’était pas seule face à tous ces monstres, que d’autres avaient également pris le destin de Mystéria entre leurs mains mais malheureusement… Ils étaient si peu…

Soudain, brisant ses élucubrations diverses, une puanteur peu commune indiqua à son odorat développé d’Elfe que quelque chose…d’inconnu était en approche. Nausicaa se figea un instant, le regard alerte, main posée vélocement sur son poignard. Keryan dont les sens étaient moins affermis que ceux de sa sœur, la consulta du regard. Elle ne répondit pas mais ils se comprirent instantanément… Il s’agissait d’une odeur fétide, combinaison de soufre et de crasse, qui à elle seule fit frémir de dégoût le nez de Nausicaa. Elle ne reconnaissait pas ces émanations, ce qui l’inquiéta quelque peu…

Elle mit sa main en visière et plissa des yeux, tentant de repérer à travers la brume les créatures qui dégageaient cette puanteur indescriptible. Puis, ce furent des cris monstrueux qui parvinrent à ses oreilles effilées. Isaya, à ses côtés, semblait avoir également entendu la clameur inhumaine qui surgissait du brouillard.

D’un geste véloce, Nausicaa dégaina Résurrection du Jour et se mit imperceptiblement en garde, immobile et tendue comme un arc. Seuls ses longs cheveux noirs ondulaient dans la brise rêche de la contrée de l’Ombre. Elle ne respirait même plus, ombre dans les ténèbres. Keryan, à ses côtés, adhérait presque au sol, les yeux brillants d’une flamme fiévreuse. Ses crocs d’ivoire étincelante se découvraient alors que ses oreilles se rabattaient sur son crâne… D’un grognement sourd, il fit comprendre à sa sœur :

« Nous y voilà… C’est ici que s’engage notre mission. »

Les deux compagnons attendirent alors quelques instants, plus roides que la pierre, les yeux rivés vers un point qu’un regard humain n’aurait su deviner. Les iris de Nausicaa, perçants dans l’obscurité, distinguaient de nombreuses silhouettes qui se mouvaient tels des spectres dans la brume. Elles se rapprochaient.

Oh, l’Elfe et son frère n’avait aucune raison de fuir. S’ils étaient ici, c’était bien afin de « rencontrer » de tels êtres… Ils attendirent donc, la mine alerte. A dire vrai, la voyageuse du Nord ne se faisait pas de souci pour Isaya. Sous ses allures de jeune femme chétive, elle semblait dissimuler un esprit de guerrière accompli. Cela, Nausicaa l’avait saisi dès le premier regard et, subséquemment, ce n’était pas l’angoisse de voir l’humaine tomber au combat qui la taraudait.

Finalement, au bout de quelques instants, l’Elfe parvint à identifier les créatures qui se dirigeaient vers eux à toute allure. D’autant qu’elle pût en juger, d’immenses bêtes, quelque peu semblables à des loups, galopaient à une vitesse folle, chevauchés par de petits êtres d’environ un mètre vingt de hauteur. Leurs montures, furibondes, semblaient enragées. Leurs crocs écumants et encrassés d’immondices se montraient prompts à déchirer les chaires et à ôter les vies. Sur leurs dos, les petites créatures humanoïdes dont la peau variait du jaune au vert les exhortaient à prendre de la vitesse à grands coups de branches. Leurs cris perçants retentissaient à travers la plaine aride, se répercutaient contre les rochers poussiéreux et résonnaient aux oreilles d’Isaya, de Keryan et de Nausicaa. Le loup noir, d’un grognement rauque, informa sa sœur :

« Des Wargs et des gobelins… Encore des êtres retors et fétides, décidément ce territoire en est infesté, tu ne trou… »

D’un geste de la main, l’Elfe le fit taire… Au loin se dessinait une autre silhouette… Massive, celle-ci… La jeune femme prit une profonde inspiration et plissa des yeux… Une odeur plus pénible encore vint frôler ses narines… Elle serra violemment de la mâchoire… Cette puanteur-là, elle la connaissait. Lors des périples qu’elle avait vécus au Nord, elle avait essuyé de nombreux assauts de créatures telles que celle qui s’avançait vers eux d’un pas pesant.

« Un ogre… » murmura-t-elle d’une voix sourde.

Oh, bien sûr, elle avait toujours vaincu ce genre de monstre… Mais toujours avec difficulté… Quatre mètres de hauteur, des muscles d’airain, l’obstination d’un Nain et la bêtise d’une oie… Un ogre pouvait allait loin. Mais Nausicaa se promit d’éliminer celui-ci. Comme tous les autres qui se dresserait sur son chemin, d’ailleurs.

Le raid de Wargs et de gobelins arrivait précipitamment, soulevant des nuages de poussière. Leur odeur pestilentielle pouvait à présent même irriter des narines humaines. La garde de la jeune Elfe se fit plus menaçante encore et lorsque les monstres fusèrent sur elle, elle bondit dans les airs et chevaucha les Vents quelques instants. Stupéfaits, les Wargs s’arrêtèrent brutalement face à Keryan qui s’élança brutalement sur eux. Les congénères du loup du Nord avait beau faire deux à trois fois sa taille, ce n’était pas cela qui parviendrait à l’impressionner. Il avait auparavant été assailli par une horde de loups-garous et ne s’était pas sauvé pour autant ! D’une cascade extraordinaire, le canin fondit sur un gobelin et le fit mettre pied à terre avant de le déchiqueter impitoyablement. Le Warg, accusant la secousse, s’effondra à son tour au sol et Keryan l’assaillit de toutes ses forces.

La bête de l’Ombre s’effondra lourdement sous les assauts intempestifs du loup. Les yeux brillants de férocité, le canin au pelage d’onyx se rua sur les monstres furibonds. Quant à Nausicaa, elle chevauchait les Vents avec application, à la rencontre de l’ogre. Elle le discerna bientôt avec plus de précision. Traînant une massue gigantesque derrière lui, il se dirigeait pesamment vers le petit groupe de combattants. Il représentait à lui seul un spectacle épouvantable. Près de quatre mètres de hauteur, une peau grise et terne comme de la pierre, un corps recouvert de verrues, qui avait l’air d’un énorme rocher au sommet duquel était plantée une petite tête chauve de la taille d’une noix de coco. L’odeur pestilentielle qu’il dégageait défiait l’imagination. Au bout de quelques instants, son regard mauvais tomba sur l’Elfe du Nord. Il agita ses longues oreilles comme s’il réfléchissait puis leva sa massue colossale et s’élança dans une course pesante vers la jeune femme qui sillonnait la route des airs.

Finalement ce fut le face à face. L’Elfe reposa ses pieds sur le sol jonché d’ossements et regarda le bolide arriver d’un œil sarcastique. Tandis que le monstre allait abattre son arme sur elle, elle fit un pas sur le côté, le laissant perdre à demi son équilibre dans le vide. Empoignant son poignard, Nausicaa fit alors quelque chose qui était à la fois très courageux et particulièrement stupide : elle prit son élan, sauta au cou de l'ogre et parvint à s'accrocher derrière lui.

La créature n’éprouva pas le poids de la jeune femme, en revanche, il sentit très bien Résurrection du Jour qui lui était entrée droit dans une narine. Avec un cri de douleur, le monstre se trémoussa et brandit sa massue, Nausicaa toujours accrochée à son cou. A tout instant, l’ogre pouvait la jeter à terre d’un cou de patte ou réussir à lui abattre son arme sur la tête. Mais l’Elfe était bien plus dure à cuire qu’elle ne le paraissait. La créature avait beau gesticuler en tout sens, elle ne lâcha pas prise et lui planta même son poignard dans la nuque. Un second cri d’agonie retentit à travers les plaines embrumées mais la jeune femme ne s’en formalisa pas, abattant sans cesse sa lame dans l’encolure du monstre tout en esquivant la massue qu’il agitait avec véhémence.

Finalement, l’ogre poussa un dernier soupir de souffrance et s’écroula face contre terre, entraînant Nausicaa dans sa chute. L’Elfe, scrutant avec horreur le sol qui se rapprochait à toute allure, bondit lestement de son juchoir et atterrit souplement sur ses deux jambes.

Enfin, sans jeter un regard de plus à la créature abattue, elle fila en direction de son frère qui combattait les autres monstres, épaulé d’Isaya. Les sourcils froncés, Nausicaa huma sa propre odeur. Elle sentait terriblement mauvais. Voilà qui était certainement dû au sang de l’ogre qui suintait sur son visage et coagulait sur ses vêtements. Alors qu’elle s’arrêtait dans son élan auprès de Keryan, elle se servit de l’une de ses manches pour éponger son menton.

Face à l’humaine aux cheveux d’ivoire et au loup d’ébène, les Wargs et les gobelins ne semblaient pas avoir l’avantage. Poussant leurs cris perçants, les survivants finirent par détaler dans la brume. Nausicaa, les lèvres frémissantes de répugnance, se rua à leur poursuite, déterminée à les réduire à l’état de poussière. Keryan fut bientôt sur ses talons.

Leur course-poursuite les mena bientôt au puits immense qui avait tant intrigué les deux voyageurs du Nord, quelques instants auparavant. Les Wargs, toujours chevauchés des gobelins, se jetèrent sans tergiversation dans les abysses sombres des profondeurs de la terre, ne se souciant même pas du seau colossal qui gisait près de l’édifice.

Nausicaa, stupéfaite, bondit sur le rebord du puits, le poignard tiré, et observa la longue chute des créatures des ténèbres. Songeuse, elle demeura un instant en équilibre parfait sur les briques froides de la construction. L’aura que dégageait l’édifice était proprement répulsive mais… Après tout… N’était-ce pas son devoir que d’y plonger ?

Elle sauta à nouveau au sol et entreprit de tirer le seau énorme dans le puits. Keryan l’observa quelques instants d’une mine contrite et s’exclama tandis qu’Isaya les rejoignait :

« Voyons, mais tu as dit toi-même que c’était de la folie ! »

Une lueur étrange passa alors dans les yeux de l’Elfe possédée. D’une voix forte, elle s’écria tout en bondissant dans le seau :

« Je fais ce que je dois, advienne que pourra ! »

Et elle disparut dans les abîmes terrifiants du Puits des Malheurs. Son frère, d’un hurlement rageur, se rua à son tour dans les noirceurs de la terre. Il tomba lestement dans la nacelle colossale que Nausicaa faisait descendre avec dextérité.

Après tout, si les loups du Nord se révélaient trop pleutres pour pénétrer le repaire du Mal, qui l’oserait ?

…

Nausicaa, ce nom lui disait bien quelque chose, il lui semblait que Godan lui en avait parlé. Ben oui quelle idiote, c'était la reine. Isaya eut envie de rire mentalement, le probleme de memoire qu'elle avait avec les noms pouvait se reveler genant, elle allait devoir y travailler et y remedier rapidement. Oui, c'était tout a fait la description de son ami, elle aurait du reconnaitre Nausicaa, d'autant qu'une elfe avec un loup ca ne courait pas les royaumes.

- Bien sur, j'aurais du vous reconnaitre, le roi de l'Est m'avait un peu parlé de vous...

La jeune femme sourit. L'elfe disait etre la pour une mission perilleuse. Et difficile a expliquer. Ca semblait serieux. Une idée traversa l'esprit d'Isaya, oui si Nausicaa était d'accord, ca pourrait etre plus simpathique, d'autant qu'Isaya n'avait rien d'autre a faire.

- Une mission dis-tu ? Si ce n'est pas top secret peut etre pourrais-je t'aider... Si tu es d'accord bien sur. Je serais ravie de pouvoir me joindre a vous, de plus je n'ai rien d'autre a faire.

Quand Isaya vit Les deux compagnons se raidir et Nausicaa degainer une superbe épée, elle sut qu'ils avaient aussi entendu les cris et avait l'intention de combattre. Elle se mit également en garde et dessina son sabre préferé. La jeune femme mis en place sa protection et se permit d'en faire profiter discretement l'Elfe et son camarade lupin.
Isaya entendait les cris se rapprocher et peut avant d'apercevoir ses futurs adversaires, une odeur putride prit d'assaut ses narines. Elle reconnut l'odeur, ce n'était pas très difficile, seuls des wargs et des gobelins degageaient une senteur si nauséabonde. La jeune femme se concentra et trois pieux fuserent, chacun d'eux atteignit sa cible. Isaya les voyait maintenant très distinctement. C'est vrai que ces charmantes bestioles se deplacaient rarement seuls mais la le groupe était très conséquent. D'autant qu'ils étaient accompagnés d'un ogre, pourquoi pas après tout, tant qu'a faire autant faire bien. Une nouvelle volée de pieux fusa. Puis les wargs furent sur eux. Nausicaa sauta en l'air et "volait", Isaya avait entendu parler de ces personnes et de leurs actes mais n'avait jamais eu l'occasion d'en voir. La reine se dirigeait vers l'ogre. D'accord, la jeune femme laissa l'elfe s'occuper du géant, elle se contenterait des gobelins. Keryan dechiquetait avec application tout ceux qui avait la malchance de se trouver la. Isaya commenca son combat, passant habilement d'un adversaire a l'autre, jonglant avec ses sabres et avec differents pieux. Les gobelins n'était pas des ennemis très difficiles. Isaya se demandait par cntre comment se débrouillait Nausicaa. Elle se posait cette questions quend un bruit sourd retentit. Ce n'etait pas un mauvais bruit, car la seule chose qui venait a l'esprit de la jeune femme et qui aurait pu faire ce bruit etait l'ogre s'effondrant. Parfait. La reine avait réussi. Isaya jeta un regard sur ses adversaires, il en restait une dizaine quand l'Elfe apparut. Des petits cris percants retentirent, indiquant la retraite des gobelins restants.
Quand Isaya vit que Nausicaa se lancait a leur poursuite, la jeune femme n'hésita guere, elle les suivit également. Elle voulait savoir si sa requete allait etre accordée a savoir participer a la mission. Après un moment de poursuite, les trois combattant arriverent au puit des malheurs. Isaya le connaissait bien, son maitre l'avait souvent amenée ici pour la mettre en garde et lui montrer les plans pour le moins étrange de ce puit particulier.
Isaya arrivait au moment ou nausicaa et Keryan sautaient dans les profondeurs. La jeune femme voulait absolument sa reponse. Elle hésita un instant devant le danger qu'il y aura surement en bas puis se dit que les deux compagnons auront peut etre besoin de quelqu'un qui connait les lieux. elle se souvint des recommandations de son maitre, de son conseils donné et qui l'avait amené a se recueillir sur sa tombe pour le remercier puis elle ne fut plus la. Le fond du puit était totalement sombre, Isaya très prudement fit apparaitre une legere lumiere qu'elle puisse se reperer, une puanteur extreme emplissait les lieux et au fond du tunnel qui s'étendait sur le gauche de nombreux cris inhumain se repondaient en écho. Isaya leva les yeux en entendant la chaine du seau qui decendait. Les deux compagnons arriverent et Isaya dit d'une voix joyeuse .

- On continue, je me suis autorisée a me joindre a vous. Peut etre pourrais je me reveler utile, je connais ces tunnels...

charmant endroit pour une rencontre (pv nausicaa) 150277

pour la couleur de la derniere phrase j'ai un probleme avec la longueur...

» Absence de Nausicaa
» Le vent de la liberté [PV Nausicaa]
» rencontre fatale...[pv: Nausicaa]
» 7 jours de repos....[Godan pv Nausicaa]
» La beauté des choix [Arya PV Nausicaa]